Covid-19 : Emmanuel Macron cherche-t-il à contraindre les non-vaccinés ?AFP
Troisième dose, pass sanitaire, validité des tests PCR... Le gouvernement a multiplié les mesures de lutte contre le Covid-19 ces derniers jours. Parmi ces annonces, un dénominateur commun : la volonté de contraindre les six millions de Français encore récalcitrants de se faire vacciner dans les plus brefs délais. Explications.
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Le vaccin contre le Covid-19, une arme de taille, face à la recrudescence de l'épidémie qui menace actuellement le pays. Selon les données de l'Agence nationale de santé publique, on compte en moyenne 20 416 nouvelles contaminations et 61 décès hospitaliers par jour cette semaine. Des chiffres respectivement en augmentation de 77% et 38% par rapport à la semaine précédente. Du côté des hospitalisations, la tension commence à être palpable : l'organisme recense près de 1 500 admissions de patients Covid en moyenne chaque jour, dont une centaine en soins critiques. 

Actuellement, on enregistre 75,2% de personnes complètement vaccinées contre le virus en France d'après Covid Tracker, plateforme qui permet de suivre l'évolution de l'épidémie en temps réel. Il reste donc à vacciner 22,7% de Françaises et Français pour atteindre une couverture vaccinale de 100% sur l'ensemble du territoire, soit environ 6 millions de personnes. A l'approche de l'hiver et des fêtes de fin d'année, malheureusement associées à une diminution de l'application des gestes barrières, le gouvernement entend bien encourager les personnes récalcitrantes à se faire vacciner... Mais pas que !

Covid-19 : des pass sanitaires désactivés à compter du 15 janvier

En effet, celles et ceux qui ont d'ores et déjà bénéficié d'un schéma vaccinal complet peuvent désormais recevoir une dose de rappel contre le Covid-19. Il vous suffit, pour cela, de prendre rendez-vous dans le centre de vaccination le plus proche de chez vous. A noter que, lors de sa conférence de presse du 25 novembre 2021, le ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé l'ouverture, la réouverture et le renforcement de plusieurs centres. Pour encourager la vaccination, le gouvernement a également décidé de désactiver, à partir du 15 janvier 2022, le pass sanitaire de celles et ceux qui n'auraient pas reçu leur troisième injection au maximum sept mois avant la deuxième. Serait-ce une mesure de pression pour contraindre les non-vaccinés à se lancer ?

Covid-19 : Emmanuel Macron moins clément avec les non-vaccinés ?

D'après Le Monde, le chef de l'Etat aurait insisté sur la nécessité de garder une longueur d'avance grâce à la vaccination lors du Conseil de défense sanitaire du 24 novembre. "On doit tout faire pour la garder", aurait déclaré Emmanuel Macron. Selon le quotidien national, le président de la République ne prend plus la peine de ménager celles et ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner. "J’avais dit que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Nous y sommes. Gardons nos équilibres et sauvons les fêtes", aurait-il également déclaré lors de cette réunion gouvernementale très attendue. D'autres mesures laissent à penser que le chef de l'Etat a choisi la méthode forte...

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Covid-19 : d'autres mesures pour pousser les six millions de Français restants à se faire vacciner

Lors de cette même conférence de presse, Olivier Véran n'a pas seulement annoncé l'élargissement de la dose de rappel à toute la population. Le ministre des Solidarités et de la Santé a également déclaré que la durée de validité des tests sera désormais de 24 heures, contre 72 heures jusqu'alors. Une manière, encore une fois, de faire pression sur celles et ceux qui n'ont pas encore bénéficié de l'injection d'un vaccin. Le gouvernement a également annoncé un renforcement des contrôles de pass sanitaire dans les restaurants, les cinémas ou encore les transports longue distance.