De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ses cotisations impayées
En septembre 2015, Rachida Dati annonce qu'elle quitte le groupe Les Républicains du Conseil de Paris. Menacée d’expulsion à cause des cotisations qu’elle n’a pas payées, l’ancienne ministre a ainsi préféré prendre les devants.
La maire LR du 7e arrondissement de Paris n’a pas payé ses cotisations depuis 2010, ce qui constitue un arriéré de 6 500 euros. Elle disposait initialement d’un délai d’un mois et demi (jusqu’au 10 novembre) pour régulariser sa situation et éviter d’être exclue du groupe LR. Mais Rachida Dati n’a pas souhaité le faire et a même préféré quitter le groupe de son propre chef.
Contacté par Le Figaro, son entourage explique alors qu’elle "ne veut pas payer pour le groupe, car elle ne sait pas à quoi sert l’argent. Elle ne sait pas si cela sert à payer des chauffeurs, des restaurants ou des collaborateurs à certains élus".
Rachida Dati a finalement de nouveau retrouvé le groupe LR du Conseil de Paris en novembre 2017.
Son clash avec Elise Lucet
En 2015 toujours, Rachida Dati faisait encore parler d’elle. En cause cette fois-ci : le différend qu’elle a eu avec Elise Lucet et au cours duquel elle a déclaré que sa carrière était "pathétique". Un clash filmé et qui a ensuite été diffusé sur France 2 dans l’émission "Cash Investigation". "Si je n'ai pas envie de répondre à quelqu’un dont les méthodes – le harcèlement et les accusations – sont scandaleuses, je n’ai pas à y répondre. Je suis libre", s’était ensuite justifiée l’ancienne ministre sur Europe 1, à propos des questions que lui avait posées la journaliste sur l’enquête pour corruption dont elle fait l’objet et sur ses éventuels liens avec Engie (ex-GDF-Suez).
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"Ma cliente, choquée, a consulté le médecin du Parlement, qui décrit un indéniable état de choc émotionnel", a de son côté indiqué Jean-Pierre Mignard, l’avocat de Rachida Dati, dans une lettre adressée à France 2, suite à cet "incident très pénible".
Ses factures de téléphone
En 2014, le Canard Enchaîné révélait que l’ancienne garde des Sceaux s’était fait rembourser les factures de ses deux téléphones portables, le tout pour un montant de 10 000 par an. L’actuelle maire du 7e arrondissement de Paris et députée européenne aurait par ailleurs fait prendre en charge au parti Les Républicains le salaire de l’une de ses collaboratrices au Parlement européen (7 000 euros mensuels) ainsi que des billets de train et d’avion (respectivement 9 000 euros et 4 000) en 2013. "Jamais aucune frais personnel (la) concernant n’a été pris en charge par l’UMP. Jamais !", s’était défendue Rachida Dati.
La liste de ses amants
En 2009, Rachida Dati donnait naissance à une petite fille prénommée Zohra, sans révéler l’identité de son père. Le voile a finalement été levé quelques années plus tard lorsque l’ex-ministre a assigné Dominique Desseigne en justice pour reconnaissance de paternité. Une affaire délicate au cours de laquelle l’avocate du PDG du groupe Lucien-Barrière avait été jusqu’à établir la liste des amants de l’ancienne garde des Sceaux. "Rachida Dati avait jusqu’à huit liaisons en même temps", avait-elle affirmé, précisant même qu’il y avait parmi eux "un animateur télé, un ministre, un PDG, un premier ministre espagnol, l’un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur général qatari et l’héritier d’un empire du luxe". Des révélations qui avaient alors fait couler beaucoup d’encre.
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La justice a finalement donné raison à Rachida Dati et contraint le père de sa fille à lui verser une pension.
L’affaire du foulard Hermès
En mai 2015, Rachida Dati a été épinglée par la Cour des comptes pour des dépenses indues qu’elle aurait effectuées entre 2007 et 2010. Selon les informations du Point, près de 9 000 euros auraient été dépensés principalement pour des vêtements, dont des foulards Hermès. La décision fait état notamment de "factures d'achat de vêtements de luxe, de consommation de boissons ou de repas, d'achats de pâtisserie, de journaux, de produits de pharmacie", mentionnées sous un bordereau "frais de réception et de représentation", rapportait alors le magazine.
L’ancienne garde des Sceaux s’était alors défendue en invoquant des "cadeaux faits aux délégations judiciaires étrangères en visite en France". Elle avait ensuite concédé sur iTélé: "Il m’est arrivé, à une ministre anglaise de la Justice, d’offrir, au titre du ministère, un foulard Hermès, vous avez raison". Des arguments que l’Obs avait par la suite démontés en révélant qu’ "entre le 18 mai 2007 et le 23 juin 2009 aucune femme n’a occupé la fonction de ministre britannique de la Justice". Et celui-ci d’ajouter : "A vrai dire, il n'y a jamais eu à ce jour de femme au poste de Secrétaire d’État à la justice Outre-manche".