Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Controverse. Alors que l’utilisation de la chloroquine proposée par le Pr Raoult afin de soigner les patients infectés par le Covid-19 est toujours décriée, une vidéo publiée ce jeudi 23 avril 2020 sur les réseaux sociaux créée l’incompréhension. On y voit une livraison de barils étiquetés phosphate de chloroquine, avec des drapeaux chinois et français. Un homme évoque "70 kg" venus de Chine et destinés à la "pharmacie centrale des armées". Il montre une feuille de commande indiquant une livraison le mardi 21 avril à Roissy.
Véritable livraison ou coup monté ? Si le ministère de Florence Parly n'a pas su précisé la quantité, il confirme cependant la commande. Il a en effet indiqué ce vendredi 24 avril à franceinfo que cette livraison provient bien de Chine et qu’elle contient bien du "sel ou phosphate de chloroquine, qui permet le développement d'une forme injectable".
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Chloroquine : un achat de "précaution" selon l’Armée
Il s'agit d'un "achat de précaution, si jamais la chloroquine (traitement initialement prescrit contre le paludisme Ndlr) se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19", s’est justifié le cabinet de la ministre.
Ce traitement divise toujours la communauté scientifique. En effet, si le professeur Didier Raoult, infectiologue à l'Institut Hospitalier Universitaire Méditerranée (IHUM) de Marseille, assure que cette molécule peut guérir des symptômes du nouveau coronavirus, certains de ses confrères dénoncent le non-respect des règles de rigueur de la procédure scientifique. Des effets secondaires, comme par exemple des cas de toxicité cardiaque, ont par ailleurs été identifiés.
Le ministère des Armées affirme de son côté que cette commande "ne préjuge en rien de l'efficacité de la molécule".
L’Armée, qui comptabilise 1 500 cas de Covid-19 dans ses rangs l’assure :
"Nous ne faisons rien en parallèle des autorités de santé. En aucun cas, nous n’avons acheté ça pour créer un médicament de manière indépendante."