De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Marine Le Pen n’est pas la seule à pouvoir se targuer de l’héritage familial. La candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2017 convoite aujourd’hui encore l’Elysée et c’est d’ailleurs précisément pour cela qu’elle a décidé de se rapprocher de sa grande sœur, Marie-Caroline. Les deux filles du Menhir ont de quoi s’estimer promises à un destin en politique, rappelle Le Figaro, puisque Marine Le Pen est parvenue jusqu’au second tour en 2017 et que sa sœur a d’ores et déjà été élue par le passé. A l’approche des élections régionales, Rassemblement National a donc décidé de faire appel à "l’expérience".
L’expérience, ainsi que l’écrivent nos confrères, n’est autre que Marie-Caroline Le Pen qui a été appelée pour faire tomber Valérie Pécresse. L’aînée des sœurs Le Pen, qui a aujourd’hui 61 ans, entend bien regagner son siège de conseillère régionale, abandonné il y a maintenant 20 ans. Elle devrait donc figurer sur la liste de Jordan Bardella, celui qui est allée la chercher après la défaite de Calais. A l’époque, elle figurait en 18ème position sur la liste emmenée par Marc de Fleurian, qui n’aura pas su se hisser au deuxième tour.
Régionales : le grand retour de la sœur de Marine Le Pen ?
"C’est le choix de l’expérience, elle connaît parfaitement les dossiers de la région", a expliqué Jordan Bardella, interrogé sur le choix de Marie-Caroline Le Pen pour l’épauler. Il faut dire que la sexagénaire n’a pas toujours été en très bon terme avec Marine Le Pen, rappelle Gala. Les relations, insiste le magazine people, ont été conflictuelles depuis l’enfance. Le véritable clou enfoncé dans le cercueil survient plus tard : quand l’aînée décide de trahir son père et de suivre Bruno Mégret, qui se désolidarise du Front national pour fonder son propre mouvement, alors intitulé MPR. Elle le quitte en 2000, avant de se mettre en retrait de la vie politique.
Dorénavant, le climat semble apaisé, puisque Marine Le Pen n’a pas de problème à la laisser concourir sur les listes de son parti… Mais pourquoi lui a-t-elle pardonné ?
Marie-Caroline et Marine Le Pen : les liens du sang plus forts que la trahison ?
"Je lui ai totalement pardonné son ralliement à Mégret parce que c'est ma sœur et que nos enfants sont cousins", expliquait Marine Le Pen à L’Express, en 2015. Peut-être ne s’agit-il pas seulement des liens du sang, mais aussi d’une conception de la France, d’une même grille de lecture idéologique, d’une culture commune. "On a ça dans le sang. Et puis, c’est impossible de dire non. Il s’agit de l’avenir de notre pays, celui de nos enfants", reconnaît en effet Marie-Caroline Le Pen, quand Le Figaro l’interroge sur les raisons de son retour dans l'arène politique.
D’autant plus qu’elle est désormais convaincue que la victoire est possible. Peut-être même plausible. Une raison de plus de mettre les éventuels griefs de côté et de lutter ensemble pour porter Marine Le Pen à l’Elysée ?
Quand Marie-Caroline Le Pen "oublie" que Marine Le Pen est sa petite soeur
Dorénavant, Marie-Caroline Le Pen assure ne plus avoir le moindre grief avec sa sœur. Elle dit au contraire l’admirer, poursuit Le Figaro. Et se préparer à l’épauler pour la conquête du pouvoir. "Je vais m’y mettre à fond. Au-delà de l’amour que j’ai pour elle, j’admire beaucoup Marine. Elle ne me demande pas mon avis, mais si j’ai quelque chose à lui dire, elle m’écoute. C’est quand même ma petite sœur. Même si je l’oublie parfois parce que c’est le chef", affirme-t-elle en effet.
"J’ai le sentiment qu’il y a une bascule aujourd’hui. Les insultes contre nous ne portent plus. Beaucoup de gens résignés jusqu’à présent se lèvent et prennent conscience qu’on s’est moqué d’eux toutes ces années. C’est pour ça que tout le monde doit s’y mettre", affirme-t-elle encore.