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avait rejeté les comptes de Nicolas Sarkozy. La Commission avait en effet estimé que toutes les dépenses effectuées dans le cadre de la campagne n’avaient pas été prises en compte, et avait ainsi réintégré le coût lié à certains déplacements, effectués par l’ex-chef de l’Etat, avant que celui-ci ne se déclare officiellement candidat aux élections présidentielles. A l’arrivée, Nicolas Sarkozy aurait donc dépassé le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros.
Un dépassement de 300 000 euros
Philippe Blanchetier, l’avocat de Nicolas Sarkozy, a plaidé ce mardi devant le Conseil constitutionnel. Il conteste le mode de calcul de la Commission. « A coups de 60 à 70 000 euros, cela va vite » a-t-il déclaré à la sortie de l’audition. « Il y avait l'imputation de cabinets de conseil, des prestataires informatiques, des dépenses de propagande, engagées exclusivement par l'UMP pour les législatives et qui ont été remises dans les comptes de campagne... » a-t-il expliqué, ajoutant que « au final, la CNCCFP estime que la campagne a dépassé de 300 000 euros le plafond des dépenses autorisées ».
Une facture à 11 millions ?
Si les Sages confirment ces calculs, ce ne sont pas 300 000 euros que devra régler l’UMP, mais 11 millions. Les candidats à la présidentielles se voient en effet octroyer par l’Etat des subventions. Une aide toutefois conditionnée par le respect d’un certain plafond de dépenses. Si celui-ci est dépassé, les subventions ne sont pas versées. Une facture que redoute donc l’UMP, la santé financière du parti étant déjà en berne : ses mauvais résultats aux dernières législatives lui ont en effet déjà coûté 10 millions de dotations.