De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une enquête a été ouverte à Paris sur le financement d'un meeting de Nicolas Sarkozy, à Toulon (Var) en 2011, a annoncé ce lundi à l'AFP à une source proche du dossier. Cette réunion avait notamment été retenue par le Conseil constitutionnel pour justifier le rejet des comptes de la campagne électorale de 2012 de l'ancien chef d'Etat.
Ce meeting s'est tenu le 1er décembre 2011, plus de cinq mois avant l'élection présidentielle. Devant un auditoire de cinq mille personnes, Nicolas Sarkozy conjurait alors la "peur" de la crise économique. A ce moment, le président de la République n'était pas encore officiellement candidat à un second mandat. Il s'était en effet déclaré candidat au mois de février 2012. De ce fait, plusieurs réunions considérées par le Conseil constitutionnel de meeting avaient entraîné la souscription de l'UMP afin de renflouer ses caisses.
"L'implication de l'UMP"
Dans sa décision du 4 juillet 2013, le Conseil constitutionnel avait estimé que cette réunion publique ne pouvait être regardée comme s'inscrivant dans "l'exercice du mandat présidentiel" de Nicolas Sarkozy. Les Sages insistaient alors sur "l'implication de l'UMP dans cette manifestation", sur "l'ampleur du public convié, comprenant notamment des adhérents et sympathisants de l'UMP", sur les "modalités d'aménagement des locaux" et les "moyens de communication déployés".