La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les lecteurs du JIR ne s’attendaient certainement pas à cette surprise. Ce vendredi 25 octobre au matin, le quotidien a en effet volontairement laissé la page 12 du journal quasiment vierge. Elle comportait seulement le titre, "Emmanuel Macron aux Camélias", un chapô ainsi que l’emplacement vide de la photo. Aucun texte n’y figurait.
" Ni photos ni textes ! Désolé, nous n'avons pas été conviés à couvrir cette visite", lit-on en bas de page.
"Pas de place" pour les journalistes
Lukas Garcia, le responsable de la rédaction indique via un éditorial sur Clicanoo.re (le site du quotidien), que ses journalistes n'avaient été invités à suivre le président dans ce quartier de Saint-Denis. "Il leur a clairement été signifié qu'il n'y avait pas de place pour eux", note-t-il.
Pourtant, les journalistes du JIR étaient présents à la préfecture, lieu de départ des reporters et photographes de la presse nationale et régionale.
Que s’est-il alors passé ?
Selon l'éditorialiste, cela est dû au traitement de la visite présidentielle par le quotidien, jugé irrévérencieux par l’Élysée, rapporte le Huffingtonpost.
“Difficile alors dans pareil cas de ne pas y voir le signe d’une punition mesquine. Parce qu’il ne fait pas bon se montrer trop critique à l’égard du Président. On nous l’a fait savoir. La Une de notre édition d’hier ; “Pour l’instant, c’est du vent” ; a déplu en haut lieu. Tant pis. Ou tant mieux. Car si c’était à refaire, nous ne changerions pas un mot de ce titre”, écrit Lukas Garcia sur son site.
"Je ne crois pas que quand on est journaliste, on attende de pouvoir être invité pour informer”, a par ailleurs précisé le chef de l’Etat en conférence de presse, qui venait clore ce voyage sur l’île.
Contacté par le Huffington Post, l'Élysée a indiqué n'avoir eu aucune animosité envers ces journalistes.