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Lundi, l’institut Montaigne a estimé le coût du revenu universel que Benoît Hamon propose dans son programme pour l’élection présidentielle. D’après une étude publiée dans Les Echos, la proposition phare du candidat PS devrait coûter entre 305 et 424 milliards d’euros, soit un montant médian de 349 milliards.
L’institut a basé son calcul sur les différentes pistes de financement avancées par Benoît Hamon pour dégager des nouvelles recettes : réforme de la fiscalité, lutte contre l’évasion fiscale et suppression des différents revenus sociaux prééxistants. Le candidat socialiste prévoit ensuite de mettre en place le revenu universel de manière progressive, d'abord un revenu minimum de 600 euros pour les jeunes, puis pour toute la population et enfin un revenu universel relevé à 700 euros. Il s'agit de compenser la disparition d'emplois à cause de l'automatisation du travail liées à la révolution numérique.
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Une mesure qui divise l'opinion
Cette estimation vient confirmer la vision des opposants au revenu universel qui le considèrent comme absurde et impossible à financer. François Fillon l’avait qualifié "d’assistanat universel", tandis qu’Emmanuel Macron avait déclaré qu’un tel système existait déjà sous le nom de RSA. "Si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps", avait-il précisé lors de son meeting à Lyon. Un sondage Harris réalisé pour la chaîne LCP indique également que près de 60% des Français sont contre cette mesure.
Les soutiens de Benoît Hamon critiquent, eux, ce chiffre qui avait déjà été avancé. Interrogé dimanche par BFM, l’économiste Thomas Piketty, soutien de l’ancien ministre de l’Education nationale, avait dénoncé des "chiffrages farfelus", avançant qu'"il ne s’agit pas de dépenser 350 milliards d’euros supplémentaires" mais d"augmenter le Smic net sans augmenter le coût du travail" en versant le revenu universel directement sur le bulletin de salaire. Le débat reste ouvert.
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