De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La conclusion est sans espoir possible : en cas d’extinction massive, aucune espèce sur Terre ne survivrait. C’est en tout cas la conclusion à laquelle ont abouti Alex Dunhill et Matthew Wills, deux universitaires britanniques, qui viennent de publier mardi leur étude dans Nature Communications.
Les règles de survie sont différentes en période d’extinction massive
Comme s’en fait l’écho RTL, plus une espèce est présente dans une large zone géographique moins elle risque de disparaître, son ubiquité la protégeant de conséquences environnementales locales. Cependant, même les espèces présentes un peu partout sur le globe ne survivraient pas en cas d’extinction de masse, un phénomène qui n’est survenu qu’à cinq reprises en l’espace de 500 000 millions d’années.
"Notre étude montre que les « règles » de survie, dans des périodes d'extinction massive, sont très différentes de celles qui prévalent en temps « normal »", indiquent Alex Dunhill et Matthew Wills, cités dans un communiqué de l’université de Leeds à laquelle appartient le premier universitaire.
Il y a 200 millions d’années…
Les deux britanniques sont parvenus à ces conclusions en étudiant les fossiles de vertébrés terrestres, y compris les dinosaures, datant du Trias et du Jurassique (il y a 145 à 252 millions d’années). Ces derniers ont alors découvert qu’il y a 200 millions d’années, un changement climatique rapide avait provoqué la disparition de 80 % des espèces de la planète dont certaines étaient pourtant largement répandues sur la Terre.
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"Au contraire, les dinosaures, qui, en comparaison, étaient relativement rares et pas aussi répandus, ont échappé à l'extinction et ont dominé les écosystèmes terrestres pendant les 150 millions d'années suivantes", a expliqué Alex Dunhill. Pour son collègue, souvent, les extinctions massives "bouleversent le statu quo et permettent à des groupes qui étaient précédemment secondaires de devenir dominants". "Quelque chose de similaire est arrivé beaucoup plus tard, avec l'extinction des dinosaures, qui a ouvert la voie à des mammifères et finalement à nous-mêmes", a-t-il ajouté.
L’activité humaine responsable d’une prochaine extinction de masse
Selon les deux chercheurs, les "mêmes conditions" sont aujourd’hui réunies pour une nouvelle extinction massive du fait de l’activité humaine. Selon une étude parue en juin dans la revue Science Advances, "nous entrons dans la sixième" extinction de masse. "Les organismes ne sont pas capables de s'adapter assez rapidement au changement et donc disparaissent. Nous créons aujourd'hui les mêmes conditions, par l'activité humaine, simplement à un rythme plus rapide", estime Alex Dunhill.
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