De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Invité sur LCI à réagir aux attentats de Bruxelles, qui ont fait une trentaine de morts mardi matin, et notamment sur le communautarisme du quartier de Molenbeek, Michel Sapin n’a pas ménagé ses mots.
“Je pense qu’il y a une absence de volonté de la part de certains politiques”
“Je pense qu’il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politique peut-être par envie de bien faire, peut-être aussi, par sentiment que pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer. Peut-être aussi par naïveté”, a déclaré le ministre des Finances.
Dans son viseur, le quartier de Molenbeek, à la périphérie de Bruxelles, considéré comme la base arrière du terrorisme islamiste. Dans ce quartier, la majorité de la population est issue de l’immigration musulmane et le communautarisme fait florès. C’est ainsi que Salah Abdeslam a pu se terrer pendant de longs mois dans ce quartier grâce à la complicité de nombreuses personnes sur place.
"On a besoin de solidarité, pas de donneurs de leçons"
Michel Sapin a ensuite ajouté qu’il ne fallait pas hésiter à agir, dès lors qu’un quartier était en train de se “communautariser”. “La France le sait peut-être plus encore que d’autre car la République n’est pas faite de la juxtaposition de communautés mais de leur intégration.”
Seulement, ces déclarations n’ont pas plu à tout le monde, à commencer par les Belges. Laurette Onkelinx, vice-présidente Parti socialiste belge, invitée de France Info, a condamné l'intervention de Michel Sapin, estimant que de tels propos sont "indécents par rapport à un peuple qui souffre, qui est sous le choc. On a besoin de solidarité, pas de donneurs de leçons. L'ancien ministre délégué à la Ville François Lamy, député PS et proche de Martine Aubry, a aussi réagi sur Twitter :
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