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En politique, il faut se méfier des annonces de départ. On a eu celle de Jean-Luc Mélenchon qui expliquait son besoin de "bayer aux corneilles" ou bien celle, encore plus parlante, de Nicolas Sarkozy le soir de sa défaite. On connaît la suite.
Aujourd’hui, c’est au tour d’Arnaud Montebourg, qui expliquait récemment son nouveau choix de vie dans une tribune, de se prêter au jeu du message d’adieu. Dans une lettre de vœux aux Français publiée par Le Journal de Saône-et-Loire ce mardi 30 décembre, l’ancien patron de Bercy affirme qu’il est question de jeter l’éponge, "après 17 années de mandat local et national".
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"Le moment est venu pour moi de me retirer de la vie publique professionnelle" poursuite Arnaud Montebourg. Comme le font remarquer nos confrères du Lab, les mots comme "définitif" ou "irrévocable" sont curieusement absents de cette missive. En outre, l’ex-ministre explique que "quitter ses fonctions de représentation politique (…) ne signifie pas l’abandon de tout engagement dans la vie publique". De surcroît, l’intéressé se dit "toujours disponible" pour l’avenir afin d’"intervenir ailleurs lorsque je le jugerai utile et nécessaire". Comme en 2017 par exemple ?
Un peu plus tard dans la journée, Arnaud Montebourg n’a tout de même pas pu s’empêcher de s’exprimer sur la politique concernant la nationalisation en Italie par Mateo Renzi des aciéries d’Ilva en publiant un Tweet pointant le manque de courage de François Hollande. Un Tweet, qui succède de quelques minutes à celui d’une autre ex-ministre : Aurélie Filippetti…
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