Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Il ne s’adressera pas aux Français ce vendredi. Emmanuel Macron a confirmé sa décision de ne pas prendre la parole à l'occasion du 14 juillet 2023 et a annoncé qu'il s'exprimera dans les jours suivants. Le chef de l'État, qui rentre tout juste du sommet de l'OTAN à Vilnius en Lituanie, choisit finalement de temporiser alors que la date des "100 jours" après son discours d'avril dernier, qui devait permettre d'apaiser la situation sociale dans le pays, approche à grands pas.
Comme le fait savoir BFMTV, dans le passé, le président n’a jamais vraiment été coutumier d’une prise de parole lors du 14 juillet. Il ne s’est prêté à l’exercice qu'à deux reprises. Une première fois en 2020, quelques mois après le début de la pandémie de Covid-19 et en 2022, pour tenter de lancer son second quinquennat.
Le président se défend d’avoir choisi la date du 14 juillet
Et si tout était calculé ? Le chef de l’Etat ne cesse de se défendre, en expliquant que, pour lui, la date des 100 jours n’a jamais vraiment été précisée aux Français. "Je n'ai pas coutume de repousser des choses qui ne sont pas programmées. Et puis, je crois avoir fait deux fois des interviews du 14 juillet, donc vous m'accorderez une certaine liberté avec cette pratique", explique Emmanuel Macron.
Pourtant, la date du 14 juillet avait bien été mentionnée au préalable par l’exécutif lui-même. "J’ai dit que je ferais un point autour du 14 juillet, mais je n’ai donné ni la date ni la forme et je donnerai ces informations en temps voulu", poursuit-il.
Un 14 juillet pas comme les autres
Cette annonce survient dans un contexte de tension sociale, alors que divers élus et ministres craignent des échauffourées lors de cette fête nationale 2023. Particulièrement affectée par les émeutes liées à la mort de Nahel, la région Île-de-France a déjà reporté, et même annulé de nombreuses festivités initialement prévues. Plusieurs mesures ont été prises en réponse à cette période sensible. De son côté, l’exécutif a également préféré jouer la carte de la prudence en interdisant "la vente, le port, le transport et l’utilisation d’articles pyrotechniques et artifices de divertissement sur l’ensemble du territoire national."
Des annonces après le 14 juillet ?
Le discours tardif d'Emmanuel Macron, pourrait-il s'accompagner d'annonces ou d'un remaniement ministériel ? Le renouvellement de l'équipe gouvernementale ne semble pas être l'une des priorités à en croire un président de commission à l'Assemblée pour L'Opinion, "pour le Français moyen, changer des ministres qui n'impriment pas, ce n'est vraiment pas le sujet". Désormais, la fin officielle des 100 jours laisse un temps de réflexion à Emmanuel Macron pour choisir ses mots et prendre ses décisions, potentiellement lourdes de conséquences.