Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En visite à Eysines, en Gironde, ce jeudi soir, où il était venu soutenir en compagnie de François Fillon la candidature de l’UMP Alain Vergniault, Alain Juppé a fait quelques commentaires sur l’action du gouvernement. Et il n’a pas mâché ses mots. « En ce moment, c'est le foutoir, le foutoir le plus incroyable. Cela porte atteinte à la crédibilité nationale et internationale de notre pays » a estimé l’ancien Premier ministre.« Je l’aurais renvoyé à ses chères études »Faisant référence au désaccord qui a récemment opposé Cécile Duflot à Jean-Marc Ayrault sur la question de l’aéroport à Notre-Dames-des-Landes, la ministre du Logement ayant affiché son soutien aux opposants au projet défendu par le Premier ministre, Alain Juppé s’est exprimé, là encore, sans langue de bois. Si, Premier ministre, « l'un de mes ministres avait pris position en disant « je suis contre tout projet de l'extension de l'aéroport de Bordeaux », je pense que j'aurais demandé au président de la République de le renvoyer à ses chères études » a déclaré le maire de Bordeaux. « François Hollande laisse M. Valls s'agiter »François Fillon ne s’est lui non plus pas privé de faire le procès du gouvernement. « Au plan national, l'échec du gouvernement est bien plus important que ces histoires » a estimé l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Prenant la parole durant le meeting, celui qui ne cache pas ses ambitions politiques a vivement tancé François Hollande, qu’il juge incapable de maintenir l’ordre au sein de son gouvernement. « Jamais » a estimé François Fillon, le président de la République « n'arbitre les querelles entre son ministre de la Justice et son ministre de l'Intérieur ». François Hollande « laisse M. Valls s'agiter, il laisse M. Valls bondir sur tous les faits divers, il le laisse exploiter toutes les polémiques à son avantage » a-t-il ajouté. « La réalité, c'est que l'insécurité augmente, c'est que les chiffres sont mauvais, c'est que le bilan du ministre de l'Intérieur est un bilan négatif ».