De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le retrait de Benjamin Griveaux des élections municipales parisiennes, c’est Agnès Buzyn, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé, qui porte désormais les espoirs de La République en marche. Dans son dernier numéro, L’Obs retrace le parcours des trois candidates à la mairie de Paris : Anne Hidalgo, Rachida Dati et donc Agnès Buzyn.
Dans ses colonnes, l’hebdomadaire raconte l’enfance de la femme politique : de bonne famille, exemplaire à l’école… Mais il révèle également un lourd secret de famille de la candidate LREM. Le magazine détaille qu'Agnès Buzyn, déjà mariée et mère de trois enfants, a découvert "un pyjama à grosses rayures noires" dissimulé dans le placard de sa chambre de jeune fille.
Elle découvre alors que son père, Elie Buzyn, est un ancien déporté d’Auschwitz, survivant de la Shoah. L’Obs relate que le père de famille n’en aurait jamais parlé à ses enfants. L’homme de 90 ans a ainsi conservé ce secret pendant de nombreuses années, avant de s’exprimer publiquement, 74 ans plus tard, sur l’Holocauste, en 2018, dans son livre J’avais 15 ans, Vivre, survivre, revivre.
"Sans l’amour donné par mes parents je n’aurai pas pu survivre"
Née à Łódź, en Pologne, le 7 janvier 1929, il est un rescapé du ghetto juif de la ville. C’est là qu’il aurait également vu son frère Avram être fusillé sous ses yeux, par des Nazis. En 1944, Elie Buzyn et ses parents sont déportés au camp d’Auschwitz, duquel il parvient à s’échapper peu avant la fin de la guerre.
L’homme est, depuis, sorti de son silence et témoigne de ce qu'il a vécu. "Quand vous étiez dans les camps, dans les pires difficultés, la seule chose à laquelle vous pensiez, c’était aux vôtres. Sans l’amour donné par mes parents je n’aurai pas pu survivre", confiait-il à L'Obs le 21 octobre 2019, à l’occasion de la parution de son deuxième livre Ce que je voudrais transmettre.