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Voilà qui va faire mauvais genre pour Nicolas Sarkozy, qui tente actuellement de se relancer dans la course à la primaire en faisant la promotion de son livre.
Son ancienne directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon, a été mise en examen mardi pour favoritisme dans l’affaire des sondages et dépenses de communications de l’Elysée, du temps où Nicolas Sarkozy était président de la République, indique Le Parisien. Trois personnes sont déjà mises en examen dans cette affaire : Patrick Buisson, Pierre Giacometti, président de la société Giacometti-Péron, et Julien Vaulpré, ancien conseiller de l’actuel président des Républicains.
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L’affaire démarre avec un rapport de la Cour des comptes
L’affaire a démarré en 2009 suite à un rapport de la Cour des comptes concernant les dépenses de l’Elysée au moment de la présidence de Nicolas Sarkozy. Ce rapport épinglait les commandes d’études d’opinion et de prestations de conseil passées parfois sans appel d’offres par l’Elysée auprès de plusieurs instituts. Parmi ces derniers, Publifact, la société de Patrick Buisson – alors éminence grise de Nicolas Sarkozy – ou encore le cabinet Giacometti-Péron.
Or, c’est Emmanuelle Mignon, 47 ans, directrice de cabinet de l’ancien président de mai 2007 à juillet 2008, qui a signé la convention avec la société de Pierre Giacometti pour le compte de l’Elysée. De même, c’est aussi elle qui a signé la convention avec Publifact. A ce sujet, la Cour relevait, dans son rapport de 2009, estimait que ce contrat, "très succinct", n'avait pas été soumis aux dispositions du code des marchés publics et donnait à Patrick Buisson "une totale liberté d'appréciation" sur les dépenses à engager. L’institution s'interrogeait aussi sur "l'utilité" de certaines des études effectuées.
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