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Ils savaient, bien avant les révélations de la presse. Au printemps dernier, l’affaire Bygmalion éclatait, entrainant dans son sillage les déclarations de plusieurs ténors de l’UMP assurant tous qu’ils en ignoraient tout.
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Eric Cesari "vérifiait les devis"Depuis, de nombreux rebondissements ont eu lieu. Le dernier en date : les révélations du numéro de Marianne en kiosques ce vendredi, dans lequel nos confrères assurent avoir eu accès aux procès-verbaux de l’audition de l’ancienne trésorière du parti. Un personnage clé de cette affaire puisqu’il y est question de surfacturation pendant la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et ce, au profit d’une société d’évènementiel gérée par des proches de Jean-François Copé.
Aussi, selon les documents qu’a pu consulter l’hebdomadaire, Fabienne Liadze aurait fait des confessions accablantes pour ses anciens collègues. Celles-ci auraient notamment conduit à la mise en examen d’Eric Cesari, l’ex-directeur général du parti, pour abus de confiance. "Oui, il avait un pouvoir administratif de décision. Il vérifiait les devis et me demandait régulièrement les justifications des dépense", aurait-elle déclaré aux enquêteurs, ajoutant : "Je précise que j’avais affaire hiérarchiquement à Eric Cesari".
Et l’ancienne directrice administrative et financière de détailler à propos de son ancien supérieur surnommé "l’œil de Sarko" : "Quand il me faisait part d'une décision, je ne sais pas si elle venait de lui ou de Jérôme Lavrilleux. Une fois le devis validé par le demandeur, il y avait engagement de dépenses. Je transmettais à Éric Cesari pour visa".
"Il faut que tu lâches Copé"Toujours selon les informations de Marianne, qui se base cette fois-ci sur un entretien que lui aurait accordé Jérôme Lavrilleux. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé aurait confié au magazine avoir été approché par Laurent Wauquiez en février dernier. Le maire du Puy-en-Velay l’aurait invité à un déjeuner au cours duquel il aurait non seulement cherché à le recruter mais lui aurait également fait une intrigante confidence. "Il faut que tu lâches Copé, il ne survivra pas à l’affaire Bygmalion", lui aurait soufflé l’actuel numéro 3 de l’UMP, laissant ainsi entendre qu’il était au courant de ce qui se tramait dans les comptes du parti. Et ce, bien avant que la presse ne dévoile ce scandale.
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En vidéo sur le même thème : Les aveux de Jérôme Lavrilleux sur BFM TV