De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Premier ministre français, naturalisé à 20 ans, est revenu ce mercredi sur les terres espagnoles de sa naissance pour tenter de mobiliser les électeurs aux côtés de Martin Schutz, candidat de la gauche pour la présidence de la Commission européenne. Réagissant à la tribune de Nicolas Sarkozy publiée récemment dans Le Point, Manuel Valls a taclé l’ex-président de la République : "il a le droit évidemment d'intervenir mais précisément ce qu'il faut changer dimanche prochain, c'est le bilan de Nicolas Sarkozy".
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Sa campagne française, qui était jusqu’à aujourd’hui principalement axée sur la dénonciation de l’extrême droite, a pris un nouveau tournant ce mercredi. En effet, l’ex-ministre de l’Intérieur s’est attaqué à l' "Europe de droite" incarnée par la Commission européenne de José Manuel Barroso", qui, estime t-il, "a échoué".
Le chef du gouvernement a en outre rappelé que c’est Nicolas Sarkozy "qui a nommé Monsieur Barroso (ndlr : le président de la Commission européenne)"."Les politiques conservatrices qui ont mené l'Europe à l'échec dans les domaines de la croissance et de l'emploi sont le fait de Nicolas Sarkozy et de ses amis pendant des années", a ensuite lancé Manuel Valls devant le public barcelonais.
Ainsi que le rapporte Europe 1, le chef du gouvernement a jonglé tout au long de son discours avec trois langues tout en vantant la France et son multiculturalisme : "si vous voulez voir une politique de gauche, regardez ce que nous faisons en France. Si vous voulez voir une politique de droite, regardez ce que fait la Commission européenne" a-t-il déclaré. Il a enfin conclu : "il s'agit de choisir entre une Europe de droite qui a échoué et une Europe de gauche qui est la seule capable de relancer le projet européen".
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