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A chacun son candidat. Voici qui semble résumer l’actuelle situation au sein du couple formé par Jacques et Bernadette Chirac. A moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, chacun d’entre eux soutient un candidat différent et s’implique à ses côtés à hauteur de ce qu’il est en mesure de faire.
Ainsi, et même si Nicolas Sarkozy n’a toujours annoncé ses intentions pour 2017, Bernadette Chirac n’a de cesse de répéter qu’elle court pour lui. "Nicolas, bien sûr !", se plait-elle en effet à répondre à quiconque lui demande quel sera son candidat pour la prochaine course à l’Elysée, rappelle France Inter. Cette semaine, et malgré ses 83 ans, celle que l’ex-chef de l’Etat a un jour surnommée sa "bonne fée" a même fièrement annoncé qu’elle était prête à "travailler pour Nicolas Sarkozy durant la campagne des primaires".
Une situation difficile à supporter pour Bernadette ChiracEt si Bernadette Chirac ne tarit pas d’éloges à l’égard du mari Carla Bruni, elle sait en revanche se montrer très dure à l’égard de son rival, Alain Juppé. Candidat déclaré à la primaire des Républicains, l’ancien chef du gouvernement est, selon l’ex-Première dame, quelqu’un de "très très froid", qui "n’attire pas les gens". Une prise de position à l’opposé de celle de son mari puisque Jacques Chirac soutient, lui, le maire de Bordeaux. Compte tenu de son état de santé, l’ancien président est certes moins démonstratif que son épouse mais son engagement envers son candidat n’en semble pas pour autant moins grand. Ainsi que le rappelle France Inter, il y a quelques mois, il aurait même confié à son ami Jean-Louis Debré qu’il "prendrait volontiers un bureau au siège de campagne d’Alain Juppé pour faire la campagne de son ancien Premier ministre".
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Une situation que Bernadette Chirac aurait du mal à supporter, indique encore la radio qui explique que la tension entre elle et son mari est exacerbée sur ce sujet-là par le fait que leur fille, Claude, "s’applique à distiller à intervalles réguliers quelques confidences pour bien montrer que sa préférence (celle de son père) n’avait pas changé". Souvenez-vous, l’hiver dernier, elle avait été jusqu’à estimer qu’Alain Juppé "est le fils aîné de Jacques Chirac".
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