A l'approche de l'épiphanie, l'UFC-Que Choisir a dévoilé son classement des meilleures galettes des Rois à la frangipane. Découvrez le classement au sein de notre diaporama.
Diversification financière, fiscalité attractive, souplesse de sortie… Le nouveau Plan d’épargne retraite (PER), commercialisé depuis le 1er octobre 2019, offre bien plus de souplesse que ces prédécesseurs. Il permet, entre autres, de récupérer l’épargne mobilisée de manière anticipée, lors d’accidents de la vie (décès, surendettement, invalidité, etc.), ou en cas d’achat de sa résidence principale. Il offre également la possibilité aux souscripteurs de déduire leurs cotisations annuelles, dans la limite des plafonds fixés par la loi. "Les versements volontaires individuels sur un Plan d’épargne retraite ouvre droit à une déduction fiscale au titre de l’impôt sur le revenu. Cette dernière est plafonnée à hauteur de 10% des revenus professionnels nets de frais dans la limite de 10% de 8 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale de l’année précédente. Si vous n’avez pas de revenus professionnels ou si le montant de réduction est plus intéressant, la déduction fiscale se monte alors à 10% du plafond annuel de la sécurité sociale (Pass)", nous indiquait récemment Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne. Cela revient cette année à 32 419 € de déduction maximum pour les versements réalisés en 2020 dans le premier cas et 4 052 € de déduction minimum pour les versements effectués en 2020 dans le second cas. "Le Pass ayant été fixé à 41 136 euros en 2020, le plafond d’épargne retraite commun à tous les souscripteurs est compris en 2021 (à mentionner dans la déclaration fiscale 2022 portant sur les revenus perçus en 2021) entre 4 113 euros et 32 908 euros", note par ailleurs Carac.fr.
PER : la question de l’âge est primordiale
Malgré ses nombreux atouts, le PER ne convient pas à tout le monde. Ce placement, qui a pour objectif de préparer sa retraite, est, sauf situations spécifiques, bloqué jusqu’à la liquidation de vos droits à la retraite. Le conserver passé 70 ans n’est pas non plus très intéressant, d’un point de vue fiscal et successoral, mis à part en cas de legs du contrat.
Ouvrir un PER trop tôt n’est pas non plus une très bonne idée. Il est conseillé d’attendre au moins 50 ans pour souscrire ce type de produits. Quelles sont alors les autres alternatives possibles ? Découvrez-les dans notre diaporama.
- Épargne retraite : pourquoi il faut commencer dès ses premières années de travail ?
- Retraite à 64 ans : quand, où et comment bien épargner ?
- Epargne retraite : comment fonctionne le nouveau service "Mes contrats épargne retraite" ?
- Retraite : 5 idées de placements étonnants pour la préparer
- Épargne retraite : ce que vous devriez avoir accompli à 40, 50, 60 ans…
- Plan d'épargne retraite : tout savoir sur le nouveau PER de la loi Pacte