La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis la chute de la rémunération du livret A à 1%, durant l’été 2014, le Livret A est en train de redevenir l'un des placements fétiches des Français, avec 7 milliards d’euros déjà collectés en 10 mois. Ce retour en grâce s’explique notamment par son taux de rémunération de 2,11% après prélèvements sociaux (2,50% bruts) et sa sécurité à 100%.
Evidemment, l’usage du PEL est plus contraignant que celui du livret A puisqu’il nécessite de bloquer son épargne durant 2 ans. En contrepartie, il peut accueillir jusqu’à 61 200 euros d’épargne (hors intérêts capitalisés) alors que le plafond du livret A est de 22 950 euros.
Une rémunération confortable
Théoriquement, le PEL est une enveloppe fiscale qui, suite à un effort d’épargne, permet de bénéficier d’un prêt à taux réduit. Toutefois, avec l’effondrement du taux des crédits immobiliers, cet avantage n’en est plus un.
En effet, depuis 2011, le taux accordé dans le cadre d’un PEL est de 4,20%. C’est beaucoup moins intéressant que les 2,6% (sur 15 ans) que certaines banques accordaient à leurs clients en novembre 2014. A cette aune, le Plan est battu à plate couture. C’est dans son taux de rémunération garanti pendant toute la durée de vie du plan et qui ne peut tomber sous un niveau plancher de 2,5% (brut) que réside aujourd’hui son attrait.
Pour profiter de ce rendement, l’épargne doit être conservée sur le Plan durant 24 mois. A défaut, la rémunération retombe au niveau de celle du compte épargne logement (CEL), c’est-à-dire soit 0,63% net. Si vous effectuez un retrait entre 2 et 4 ans, vous conserverez l’acquis du taux de rémunération à 2,11%.
Une fiscalité avantageuse
Une fois ouvert, le PEL peut être alimenté durant dix ans. Pendant cette période, les intérêts acquis n’essuient aucun impôt, hormis 15,5 % au titre des prélèvements sociaux. Les intérêts ne sont assujettis à l’IR que lorsque le PEL atteint 13 ans. A noter que, depuis le 1er janvier 2013, un acompte fiscal de 24 % est prélevé par la banque lors du versement des intérêts.
Durant ses 12 ans de parenthèse fiscale, le PEL est donc une bonne tirelire si on le compare aux taux nets que laissent, par exemple, les livrets bancaires, une fois les prélèvements sociaux et la fiscalité épongés.
Concrètement, il suffit de verser un dépôt initial de 225 euros (minimum) pour ouvrir un PEL, puis d’y verser au moins 540 euros par an. Vous pouvez l’alimenter grâce à des versements mensuels (45 euros minimum), trimestriels (135 euros) ou semestriels (270 euros).
Intérêts boule de neige
Les intérêts acquis sont capitalisés. Au 31 décembre de chaque année, ils viennent donc s'ajouter au capital déjà épargné et deviennent eux mêmes producteurs d'intérêts supplémentaires. Plus vous attendez et plus vous vous enrichissez.
Pour porter la rémunération du PEL autour de 3%, il est nécessaire de profiter de la prime à laquelle il peut donner droit. Elle correspond à une bonification de son rendement. Egale à 2/5ème des intérêts acquis, cette prime est plafonnée à 1 525 euros. Malheureusement, son obtention est réservée à ceux qui empruntent à long terme un minimum de 5 000 euros, pour ne pas susciter d’emprunt… de façade.
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