Patrick Hernandez : son tube disco Born to be Alive lui rapporte 1 500 euros par jourabacapress
Plus de quatre décennies après son lancement, cette chanson entraînante continue de faire vibrer les foules. Pour son auteur, Patrick Hernandez, ce succès lui rapporte chaque jour 1 500 euros.
Sommaire

Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris 2024, Born to be Alive a connu une seconde jeunesse. Reprise par Chris de Christine and the Queens dans une version modernisée, la chanson a clôturé la cérémonie de manière spectaculaire, rappelant au monde entier l'impact et la longévité de ce titre emblématique de la fin des années 70.

"Je suis fier d'avoir participé de loin à cette magnifique cérémonie"

Devant sa télévision, Patrick Hernandez, le créateur de ce hit planétaire, a savouré le spectacle de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Le jeudi 29 août 2024, il a réagi sur France Bleu Périgord, se disant "fier d'avoir participé de loin à cette magnifique cérémonie".

Depuis un salon de coiffure du Vaucluse, l'artiste de 75 ans a revécu ce moment : "Je suis vraiment content que le message véhiculé par cette chanson soit arrivé jusque-là, aux Paralympiques. En plus, l'interprétation de Chris m'a rappelé l'origine de cette musique qui était plus rock que disco", affirme-t-il à France Bleu. 

Un tube intemporel qui rapporte toujours

Sortie en 1978, la chanson Born to be Alive de Patrick Hernandez est bien plus qu’un simple tube disco qui a connu un grand succès à l'époque de sa sortie. 46 ans après sa sortie, ce morceau continue d’être diffusé massivement sur les ondes radio, dans les discothèques et à la télévision. Ce succès durable permet à Patrick Hernandez de lui "rapporter chaque jour environ 1 500 euros" en droits d'auteur, comme il l'avait révélé en 2010 dans l'émission Tout le monde en a parlé, disponible sur la chaîne INA Arditube.

Vidéo du jour

Des débuts difficiles pour un succès qui sera planétaire

Initialement conçu comme un morceau rock en 1975, par ses auteurs Patrick Hernandez et Jean Vanlo. Born to be Alive a été remanié en version disco par le producteur belge Jean Vanloo en 1978. Malgré des débuts difficiles, avec le rejet des maisons de disques françaises, le morceau a finalement été lancé sur un label italien. Le succès est alors immédiat, atteignant la première place dans 23 pays, restant en tête des ventes en France pendant quatre mois, et totalisant plus de 25 millions de disques vendus, indique Le Figaro.

L'origine de Born to be Alive

L'histoire de cette chanson commence en 1973, lorsque l'artiste compose la musique originale du morceau. Elle est née d'une réaction personnelle aux comportements qu'il observait autour de lui : “Le texte était en réponse aux gens qui vivaient les choses à moitié, que ce soit en amour, dans les affaires ou dans les relations amicales”, explique-t-il à Yahoo dans une longue interview.

Il a voulu transmettre son énergie et délivrer un message fort : “Nous sommes nés pour être vivants, pour bouger et pour faire les choses pleinement. Pour moi, c’est un message de positivité, une façon de secouer les gens”, ajoute-t-il à nos confrères. 

Un impact toujours aussi puissant

Pour l'artiste, l'impact de Born to be Alive reste aussi puissant aujourd'hui qu'elle ne l'était à l'époque, Le septuagénaire continue de vibrer au rythme de sa passion pour la musique. Grâce à la tournée Stars 80, qui dure depuis 17 ans, Hernandez ne cesse de faire danser et chanter son public. “Qu’ils viennent en famille ou entre amis, ils font la teuf sur des chansons qu’ils connaissent par cœur. Ils sortent complètement aphones parce qu’ils chantent comme des brutes de A à Z", affirme-t-il à Yahoo.