De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Natalie Portman : une actrice éclectique
Il y a des stars plus précoces que d'autres dont on ne peut nier le talent même enfant. Natalie Portman fait partie de ceux-là. L'actrice qui fête son 40ème anniversaire ce 9 juin évolue sur nos écrans depuis bientôt 30 ans. Elle est révélée en 1994 à l'age de 13 ans par Luc Besson qui trouve dans la jeune adolescente l'apprentie tueuse à gage de son film Léon. Un premier rôle au cinéma très remarqué qui va ouvrir les portes d'Hollywood à la comédienne en herbe.
Natalie Portman va alors être plébiscitée par les plus grands cinéastes : Michael Mann, Woody Allen ou encore Tim Burton la choisissent pour leurs films Heat, Tout le monde dit I love you et Mars Attacks !
Après ce début de carrière prolifique, la jeune actrice va se voir proposer un rôle qui inscrira le nom de Natalie Portman à jamais dans l'histoire du 7ème art. À 18 ans, elle décroche le rôle de Padmé Amidala, la mère des jumeaux Luc Skywalker et Leïa Organa dans le très attendu prequel de la saga Star Wars.
Entrant dans la vingtaine, l'interprète de la jeune Mathilda dans Léon va alors devoir transformer l'essai et réussir la transition vers des rôles plus adultes. Un moment crucial de sa carrière que Natalie Portman va passer sans encombre notamment grâce au film Closer, entre adultes consentants. Un long métrage avec Julia Roberts et Jude Law pour lequel, elle va remporter sa première récompense en tant qu'actrice : le Golden Globe de la meilleure actrice dans un rôle secondaire.
Natalie Portman va par la suite faire preuve d'une certaine liberté dans le choix de ses rôles, prenant toujours garde à ne pas s'enfermer dans un genre. L'interprète de Padmé Admidala oscille entre superproductions, films indépendants, romance, comédie et des longs metrages plus dramatiques jusqu'à obtenir le rôle de sa carrière. Dans Black Swan, elle interprète Nina Sayers, une danseuse de ballet qui rêve d'obtenir le rôle de "reine des cygnes" dans le célèbre ballet Le Lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski, au point de se perdre elle-même dans sa quête du rôle tant espéré. Une prestation magistrale de la comédienne qui a dû subir une énorme préparation : perte de poids, apprentissage de la danse classique... "La formation a commencé un an avant le film à raison de deux heures par jour. Puis nous sommes passés à cinq heures quotidiennes. Les deux derniers mois de tournage, je prenais huit heures de cours journaliers. Mon corps était dans une douleur constante", détaillait Natalie Portman à Vogue.
Un travail récompensé par l'obtention de l'Oscar de la meilleure actrice. Une consécration pour l'actrice qui a par la suite été au casting des films Marvel : Thor, le biopic sur Jackie Kennedy sobrement intitulé Jackie ou encore Ma vie avec John F. Donovan de Xavier Dolan. Avec une carrière aussi riche et réussie, l'interprète de la scientifique de Jane Foster dans Thor aurait pu prendre la grosse tête et perdre sa simplicité. Chose qui n'est jamais arrivé et cela Natalie Portman l'explique par la présence de ses parents et de sa famille qui lui ont permis de garder les pieds sur terre.
Natalie Portman : une histoire familiale marquée par l'antisémitisme
Née en Israël à Jérusalem, de parents juifs, Natalie Portman est dotée de la double nationalité américaine et israélienne. Si dès l'âge de 3 ans, elle a grandi à New York, l'actrice hollywoodienne a toujours gardé un lien et un amour particulier pour son pays natal dont l'histoire est ancrée dans sa chair et son histoire familiale. "Là où mes grands-parents ne sont pas nés, mais où ils ont été sauvés (...). Là où il y aura un jour la paix, mais jamais le silence. Là où je suis née ; là où mes tripes m’interdisent de renoncer", écrivait-elle dans une tribune publiée en 2015 sur le site Humans of Judaism.
L'antisémitisme et la Shoah font partie de son héritage et de son ADN . Dans sa tribune, la comédienne, qui doit son nom à la chanson Nathalie de Gilbert Bécaud, fait référence au sauvetage de ses grands-parents qui ont échappé de justesse à l'extermination juive. Un miracle auquel n'ont pas eu le droit ses arrières-grands-parents paternels, morts à Auschwitz.
D'ailleurs, Natalie Portman se sent encore nerveuse d'être juive aujourd'hui, notamment dans les rues de Paris où elle a vécu neuf mois aux côtés de son compagnon, le chorégraphe Benjamin Millepied. En 2015, interrogée par le Hollywood Reporter au sujet de comment elle vit sa religion dans sa ville d'adoption, l'interprète de Nina Sayers dans Black Swan, avouait se sentir nerveuse d'être juive dans la capitale française. "Mais je me sentirais nerveuse d'être un homme noir aux États-Unis. Je me sentirais nerveuse d'être musulmane dans de nombreux endroits." Mais elle peut compter sur le soutient moral du père de ses deux enfants.
Natalie Portman est mariée à un Français
Si tourner dans Black Swan a apporté la consécration dont rêve tout le gratin hollywoodien à Natalie Portman, elle y a aussi et surtout trouvé l'amour. Pour les besoins du film, l'interprète de Nina Sayers dans le film a dû se former au ballet pendant huit mois. Et pour l'aider dans cette préparation physique intensive, le réalisateur Darren Aronofsky a fait appel au chorégraphe renommé, Benjamin Millepied.
Mais entre les deux époux, ça n'a pas été le coup de foudre immédiat. "C’était très excitant et drôle, vous savez. Je ne sais pas si tout ça s’est passé en un instant, car j’ai vraiment appris à le connaître. Et c’est ensuite que je me suis dit 'Oh, c’est la bonne personne'", racontait-elle en 2018 à la journaliste Hoda Kotb. Et effectivement, les deux artistes se sont vite rendus à l'évidence qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. "J’ai rencontré la femme de ma vie. Il a fallu apprendre à nous connaître, mais Natalie est quelqu'un qui comble mes souhaits. Elle a une intelligence rare, et c'est extrêmement séduisant. Elle possède cette intelligence alliée à une grande sophistication physique et morale", confie-t-il à Marie Claire.
S'ils ont mis du temps à s'avouer leurs sentiments, tout est ensuite allé très vite entre l'actrice et son chorégraphe, qui a par ailleurs joué un petit rôle dans Black Swan. Le couple a très vite accueilli, en 2011, un petit Aleph, au sein de leur foyer, sept mois après la sortie du film. Et l'année suivante, ils se passaient la bague au doigt sur la côte de Big Sur en Californie.
Ensuite, par amour pour son époux qui vient de décrocher le poste de directeur de la danse du ballet de l'Opéra de Paris, elle suit le chorégraphe à Paris où ils vont vivre neuf mois avant que Benjamin Millepied ne démissionne. Une vie parisienne qui lui a laissé un souvenir mitigé. "Tout le monde sourit ici à Los Angeles, c'est tellement sympa. Ils sont plus détachés en France. Je n'avais pas réalisé que je m'y étais habituée jusqu'à ce que je revienne ici. J'étais tellement surprise lorsque je suis montée dans un ascenseur et que quelqu'un a entamé la discussion ou souri à mon enfant, je me suis dit : "C'est si gentil ! Quelle personne sympa !" Les gens à Los Angeles sont plus libres. Les Français sont très critiques, à Paris tout du moins, sur votre apparence et votre personnalité. Vous ne porterez jamais une tenue de sport dans la rue ou un short aux couleurs criardes. C'est bien de revenir là où tout le monde peut juste être libre" expliquait-elle sur le plateau de Jimmy Kimmel à son retour en Californie.
Toutefois, son expérience francilienne ne lui a pas laissé que de mauvais souvenirs."J'aime que les gens avec qui vous dînez veulent avoir une conversation sérieuse et seulement une conversation sérieuse ou encore : vous pouvez vous permettre d'aller à l'Orchestre philharmonique de l'opéra, beaucoup plus facilement parce que tout est subventionné. Et il y a une énorme culture du cinéma", se ravissait-elle dans les colonnes du Hollywood Reporter. Si la star hollywoodienne a apprécié cette partie de la vie parisienne, c'est parce qu'elle a toujours aimé apprendre et se cultiver. Un trait de caractère qui a particulièrement plu à son danseur de mari.
Natalie Portman : diplômée d'Harvard
Malgré un début de carrière fulgurant et de multiples rôles au cinéma, Natalie Portman n'a pas pour autant délaissé ses études. La star a tenu à terminer ses années lycée puis à poursuivre un cursus universitaire. De 1999 à 2003, elle jongle entre les plateaux de tournage et les bancs de la prestigieuse université d'Harvard où elle étudiait la psychologie.
Une période difficile pour l'actrice qui doutait de sa légitimité. "Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que j’étais là parce que j’étais célèbre. Et tout le monde le pensait aussi", expliquait-elle en 2015 lors d'un discours devant les étudiants de la fac américaine. Elle ajoutait par la suite avoir eu l’impression "de ne pas être assez intelligente et d’avoir à prouver que je n'étais pas juste une actrice stupide à chaque fois que j'ouvrais la bouche."