Affaire Stéphane Plaza : coup de théâtre ! Son procès reporté, sa "santé mentale" mis en cause©Dubreuil Corinne/ABACA
Le procès de Stéphane Plaza, accusé de violences sur deux anciennes compagnes, devait débuter ce mercredi 28 août. Cependant, l'animateur était absent pour des raisons de "santé mentale". Voici ce que l'on sait

Stéphane Plaza n'a pas pu se présenter à son audience le mercredi 28 août en raison d’un problème de "santé mentale". Son avocate Me Hélène Plumet a expliqué à l’AFP que la "psychologue clinicienne" de l’animateur avait fortement déconseillé sa présence au tribunal. Le certificat médical daté du 22 août, auquel BFMTV a eu accès, mentionne des symptômes de dépression sévère et évoque même "l'hospitalisation en milieu protégé".

Un procès repoussé et des questions constitutionnelles

Les avocats du présentateur de Recherche appartement ou maison, ont alors demandé le report de l'audience, ce qui a été accordé et reporté au 9 janvier 2025. Ils avaient prévu de soumettre deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) et des exceptions de nullité concernant des questions de procédure. Si le tribunal accepte l'une des QPC, cela pourrait encore entraîner un report.

Réactions de la partie plaignante 

Me Benjamin Chouai, avocat de l'une des victimes ayant porté plainte pour violences conjugales, ironise sur la situation : l'absence de l'animateur de télévision pour "santé mentale" passe mal, d'autant plus que les plaignantes semblent, elles aussi, dans un état traumatique. "La prochaine fois, il faudrait qu'il s'asseye aux côtés des plaignantes", affirme l'avocat dans les colonnes de Libération. Il a qualifié ce comportement d'"inversion des rôles, un schéma assez classique dans les affaires de violences conjugales", explique-t-il à nos confrères.

Il dénonce également les pratiques de la défense, notamment à cause des dossiers volumineux reçus à la dernière minute, ce qui, selon lui, complique injustement la procédure.

Pour rappel, l'animateur de M6, âgé de 54 ans, est accusé de "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" sur l’une de ses anciennes compagnes entre août 2018 et avril 2022, ainsi que de "violences habituelles psychologiques par concubin" sur une autre femme entre décembre 2021 et septembre 2022.

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