La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Najat Vallaud-Belkacem digère mal sa défaite aux élections législatives. L’ancienne ministre de l’Education nationale a en effet été battue par 39,68% contre 60,32% pour son adversaire La République en Marche, Gilles Bonnell. Un coup dur pour la candidate qui depuis, ne cache pas son amertume. En témoigne l’interview qu’elle a accordée au magazine Brut lundi. "J’ai vu assez rapidement qu’il n’y avait pas de jeu collectif de la part d’Emmanuel Macron au sein de son gouvernement", a-t-elle entamé d’emblée.
A lire aussi –PHOTOS Najat Vallaud-Belkacem : les petits secrets de son enfance
"Cette façon de se comporter, pour moi, ce n’est pas de la loyauté"
Puis Najat Vallaud-Belkacem est revenue sur le comportement de l’actuel président lorsqu’il était encore ministre sous Manuel Valls. "Dans les quinze jours qui suivent (sa nomination au ministère), son premier geste, c’est d’aller se faire applaudir à tout rompre aux universités d’été du Medef en expliquant que les 35 heures, c’était n’importe quoi, qu’il fallait les détricoter, et que la gauche, longtemps, s’était trompée en pensant que l’on pouvait avoir de la croissance sans travailler…, a-t-elle poursuivi. Moi qui suis de gauche, je n’ai jamais pensé que l’on pouvait avoir de la croissance sans travailler". Et celle-ci d’ajouter : "J’ai trouvé ça extrêmement injurieux et blessant. Et j’ai vite compris qu’en fait, il chercherait à se faire passer pour plus moderne sur nos dos, à nous faire passer (…) pur des archaïques". Loin de s’arrêter là, Najat Vallaud-Belkacem a ensuite accusé Emmanuel Macron de trahison envers François Hollande et l’’équipe gouvernementale. "Cette façon de se comporter, pour moi, ce n’est pas de la loyauté", a-t-elle fustigé.