Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’inquiétude de Michel Sarran
"Une situation catastrophique" pour Philippe Etchebest
Autre grande figure de Top Chef, Philippe Etchebest est également monté au créneau pour défendre sa profession. Ce lundi 20 avril sur LCI, le restaurateur bordelais a pointé du doigt une "situation catastrophique" dans sa profession, faisant état d’une baisse d'activité de -90%.
"Si vous devez rouvrir avec les mesures sanitaires de restriction, ça veut dire que nous devrions réduire l'activité au moins de moitié, et donc licencier la moitié de notre effectif", a-t-il réagi face à Audrey Crespo-Mara. "On ne peut pas ouvrir dans l'état actuel des choses, en plus on engage, nous restaurateurs, notre responsabilité".
Malgré la fermeture de son établissement "Le Quatrième mur", Philippe Etchebest se veut optimiste face à l’avenir qui se profile, durement marqué par la crise sanitaire. "Je crois qu'on va s'en sortir. Blessés, mais pas morts. Je pense qu'on va trouver des solutions tous ensemble", a affirmé l’animateur de Cauchemar en cuisine, puis de conclure. "J'espère que cette crise, qui laisse des traces, va nous aider à réfléchir différemment, à avoir un système économique différent, sinon tout ça n'aura servi à rien".
L'alternative de Jean Imbert face à la crise
Alors qu’un collectif de 18 célèbres chefs cuisiniers a publié une tribune dans Le Figaro, alertant le président de la République sur la gravité de la situation pour la restauration, un autre restaurateur révélé dans Top Chef a exprimé sa peine face aux réglementations ordonnées par le pouvoir exécutif.
Il s’agit de Jean Imbert, vainqueur de la saison 3, propriétaire de l’établissement "Mamie" situé à Paris. Ce samedi 18 avril sur Instagram, le chef préféré des stars s’est montré impatient de relancer son activité. "Je n’arrive plus à attendre les bras croisés. Depuis 5 semaines je me demande ce que va devenir mon métier. Évidemment ce n’est pas le principal car la santé passe avant tout. Et nous allons continuer comme beaucoup de chefs et restaurants à essayer d'apporter du réconfort à ceux qui en ont besoin en leur livrant des repas".
Pour autant, comme ses collègues restaurateurs, Jean Imbert est inquiet face à la crise économique qui fragilise son secteur d’activité. "Je ne ferme absolument pas les yeux sur la détresse de beaucoup de Français mais j’estime qu’il est important de regarder a minima vers l’avenir, sauver les entreprises que j’aime, le restaurant avec ma grand-mère, aider nos producteurs en leur achetant leurs produits, se réinviter, ou tout du moins essayer". Et de développer pour sa clientèle "une alternative aux livraisons de repas, plus proche d’un restaurant qui s’installe chez vous que d’un fast-food mangé devant la télé".