Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Les internautes choqués par le premier épisode du Bazar de la Charité
Ce 18 novembre, TF1 diffusait les deux premiers épisodes de sa nouvelle série Le Bazar de la Charité. Une histoire inspirée de l’incendie survenu lors d’une vente de bienfaisance au Bazar de la Charité à Paris le 4 mai 1897. Lors de cet évènement tragique, 130 personnes ont perdu la vie dont 123 femmes au total. Si les premiers épisodes ont fait un carton plein en termes d’audiences avec près de 6,77 millions de téléspectateurs, certaines scènes n’ont pas manqué de choquer les internautes.
Dès les premières minutes, les téléspectateurs se sont rapidement retrouvés en totale immersion dans le Paris de la fin du 19ème siècle. Lors de la scène de l’incendie, de nombreux internautes se sont insurgés de voir que les hommes qui se trouvaient dans l’édifice ont préféré prendre la fuite sans venir en aide aux femmes qui étaient alors prisonnières du brasier.
Certains n'ont pas hésité à frapper les femmes afin de sortir sain et sauf du bâtiment. "Vous avez vu ? Qui frappe les femmes ? Qui jette les femmes dans le feu ? Qui a laissé sa femme dans les flammes et a empêché celle qui voulait la sauver de le faire ? Men are trash, que ce soit au 21eme ou 19eme siècle" ou "La scène où les hommes piétinent les femmes fait froid dans le dos et encore plus quand tu te dis que c’est inspiré d’une histoire vraie cette série", peut-on lire en commentaires sur Twitter.
La série a-t-elle plagié le roman de Gaëlle Nohant La Part des flammes ?
La chaîne TF1 aurait-elle plagié le roman La Part des flammes de Gaëlle Nohant ? Bien que les deux histoires s'inspirent de l’incendie du Bazar de la Charité, celle de l’écrivaine s’attarde en particulier sur la vie de trois personnages féminins issus de milieu différents. Or, la fiction de TF1 se focalise également sur trois femmes interprétées par Camille Lou, Audrey Fleurot, et Julie de Bona.
Une ressemblance troublante pour Gaëlle Nohant : "Ça m’a mise en colère car cela fait plus d’un an que je reçois tous les jours des messages de gens qui me félicitent pour l’adaptation de mon roman. La série de TF1 surfe sur le même sujet que moi. Je ne suis pas propriétaire du fait divers, je ne peux donc rien faire, juste déplorer ces ressemblances. Parmi les dizaines et les dizaines d'histoires qu'ils pouvaient inventer sur cet incendie fascinant, je trouve pénible qu'ils aient choisi de reprendre exactement le même pitch que moi ! Ils ne peuvent pas faire comme si mon roman n'avait pas existé surtout avec le succès qu'il a recueilli", a-t-elle expliqué à nos confrères de Femme Actuelle.
Dans un droit de réponse adressé à nos confrères, la production a tenu à répondre à cette polémique : "La scénariste Catherine Ramberg, à l’origine du projet de série, avait développé, en 2007, donc sept ans avant la première publication du roman en question, un projet de série télévisée racontant trois destins de femmes suite à la catastrophe de l’incendie du Bazar de la Charité (...) Ce projet a été soumis à la société de production Cinétévé, mais n’a, à l’époque, pas abouti. La télévision française n’était pas prête pour une telle saga romanesque en huit épisodes (...) Lorsque le roman La part des flammes est sorti, le synopsis de la série reposant sur le destin de trois femmes victimes de l’incendie était déjà écrit, il n’y a strictement aucun doute là-dessus".