La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le mystère s’épaissit. Deux jours après la disparition d’un Boeing de la compagnie Malaysia Arlines en mer de Chine, nul ne sait ce qui est arrivé au vol MH370 reliant Kuala Lumpur à Pékin, ni où se trouve le Boeing 777 qui transportait les 239 passagers et membres d’équipage, dont deux très jeunes enfants, et quatre Français. L’appareil s'est volatilisé des écrans radars dans la nuit de vendredi à samedi, à 150 km au nord de la côte est de Malaisie, sans émettre aucun signal de détresse. Le point sur la situation.
Où en sont les recherchesPlus de 48 heures après que le Boeing de Malaysia Airlines a disparu, la compagnie aérienne et les autorités de plusieurs nations asiatiques sont retournées au point mort. Après avoir entrevu une lueur d’espoir dimanche en pensant avoir aperçu un radeau de sauvetage jaune flottant en pleine mer de Chine méridionale près du golfe de Thaïlande, les bateaux qui ont été dépêchés ce lundi matin n’ont pour l’instant découvert aucun débris de l’avion. Tous leurs espoirs se portent désormais sur l’analyse, prévue au cours de la journée, de résidus de fuel de 10 à 15 km de long repérés dès samedi dans cette zone maritime. Ces analyses pourraient notamment orienter les enquêteurs sur piste d’une désintégration de l’appareil en plein vol et à une très hautes altitude.
Attaque terroriste, accident, quelles sont les pistes envisagées ?"L’appareil a été accidenté en 2012 lors d’une escale à Shanghai en Chine", a assuré à Europe 1 Bernard Chabbert, un expert en aéronautique. "Des gros travaux avaient été nécessaires pour le remettre en état et le bout de son aile droite avait été remplacé", a-t-il également précisé. Des éléments qui pourraient créditer l’hypothèse d’une défaillance survenue à très haute altitude. En effet, en raison de la pressurisation nécessaire au confort des passagers, "la perte d'un hublot ou d'une porte de soute à 10 000 m provoque une aspiration de l'air de la cabine si puissante vers l'extérieur que des sièges peuvent être arrachés de leur fixation", indique Le Parisien. "Il peut y avoir aussi rupture des commandes hydrauliques. Mais les systèmes sont doublés, voire triplés, et les équipages entraînés à faire face", note également Gérard Fledzer, un ancien commandant de bord cité par le quotidien, avant d’ajouter : "une porte de soute qui lâche en plein vol peut taper la gouverne arrière et l'endommager gravement. Dans ce cas, l'appareil se met en piqué. C'est quasi impossible de le rétablir". De son côté, Malaysia Airlines a tenu à souligner que le pilote, Zaharie Ahmad Shah, était très expérimenté. Agé de 53 ans, il avait rejoint la compagnie en 1981 et comptait plus de 18 000 heures de vol.
Et si les autorités préfèrent pour le moment rester très prudentes quant aux différentes pistes envisagées, l’hypothèse d’un acte terroriste est cependant évoquée. Même si la Malaisie n’est pas un pays cible, le fait que deux passagers voyageaient avec des passeports volés en Thaïlande à des touristes italiens et autrichiens intrigue les enquêteurs. Si l’accident de ce Boeing 777 venait à être confirmé, il s’agirait alors de la catastrophe aérienne la plus meurtrière d'un avion de ligne depuis 2001. Ce triste record est actuellement détenu par un Airbus A-300 d'American Airlines qui avait fait 265 morts aux Etats-Unis.