Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le Huffington Post, qui a diffusé l’information, écrit que lors de la présentation de la campagne, les autorités ont admis que "le phénomène des femmes battues en Arabie Saoudite est plus important qu'il n'y paraît."
L’Arabie Saoudite a récemment dévoilé sa première campagne contre les violences faites aux femmes. Elle est lancée avec cette affiche (cf la photo) qui représente une femme habillée d’un hijab et dont on ne voit que ses yeux dont un au beurre noir. Elle est accompagnée d’un slogan "certaines choses ne peuvent pas être couvertes - combattons ensemble les violences faites aux femmes." Financée par la King Khalid Charitable Foundation, cette campagne a pour but de fournir une protection légale aux femmes et enfants violentés. Aussi, elle entend inciter les hommes et femmes témoins ou victimes de violences domestiques à porter plainte.L'affaire Lama
Cette campagne apparaît à la suite de l’affaire de la petite Lama. Cette petite fille de 5 ans a été violée, torturée et brûlée par son père avant de mourir le 22 octobre dernier après 10 mois de soins intensifs. Son père, grand prêcheur de préceptes islamiques a passé seulement 4 mois en prison et a dû payer une somme de 40 000 euros en guise de compensation à son épouse, dont il était divorcé. Si la petite Lama était un garçon, la peine aurait été doublée. Des militantes Saoudiennes ont crée le hashtag "#AnaLama" (Je suis Lama) sur Twitter, ainsi cette affaire a suscité de nombreuses réactions sur le réseau social. Elles ont fait de cette histoire une affaire médiatisée dans le monde entier.
Un pays ultra-conservateur
L'Arabie Saoudite, où règne la loi coranique de la charia, est classé 131 ème sur 134 en matière d’égalité homme-femme par le forum mondial. Avec cette campagne, le pays fait une petite avancée dans le chemin de la liberté de la femme. Les femmes dans ce pays n’a toujours pas le droit de conduire, ni celui de voter. Très récemment, elles ont obtenu le droit de circuler à vélo et à moto seulement si elles sont accompagnées d’un homme de leur famille et entièrement voilées. Cette campagne prouve que les autoriés saoudiennes ont évolué sur la question des droits de la femme.