Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Sans sépulture où se recueillir, sans histoire à raconter, Brigitte Parcheminey s’est toujours questionnée sur la mort de son grand-père, Léonce Daucet. Cette habitante de Belfort, en Bourgogne-Franche-Comté, a récemment découvert grâce à un inconnu qu’il avait été résistant en Bretagne !
Selon Ouest France, l’homme qui l’a contactée est Gildas Priol, un homme de 26 ans habitant Plougonvelin. Envoûté dès l’enfance par les histoires de son grand-père Roger Priol, ancien résistant de 94 ans, il est devenu expert dans la collecte d’informations sur la Résistance. C’est ainsi qu’il a retrouvé la trace de Léonce Daucet.
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Un soldat inconnu
L’aïeul de Brigitte Parcheminey, un Bourguignon venu du même village et arrivé en Bretagne en 1940, a été recruté par Roger Priol en 1944, rapporte Ouest France. Ce dernier dirigeait un régiment des Forces Françaises de I’Intérieur, qui constituait la Résistance "officielle" depuis février 1944. Le régiment couvrait le canton de Saint-Renan, à l’Ouest de Brest. En septembre, Léonce Daucet est mort sous une pluie d’obus.
Laissée sans détails sur la mort de son époux, sa veuve est repartie dans le territoire de Belfort. "On en parlait peu à la maison, c'était trop douloureux...", témoigne Brigitte Parcheminey, qui a remercié chaleureusement les Priol pour leurs recherches. Elle a reçu de la mairie de Plougonvelin la médaille destinée à son grand-père, ainsi que des documents personnels archivés depuis 70 ans à Saint-Renan.
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