Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
- 1 - Le sens de la répartie
- 2 - Le problème des mots polysémiques
- 3 - Mais pourquoi apprend-on à lire ?
- 4 - Faut-il toujours dire la vérité?
- 5 - À quelques lettres près
- 6 - Il y a des jours avec et des jours sans
- 7 - Il faut toujours écouter les enfants
- 8 - Les oreilles n'arrêtent jamais de grandir
- 9 - La générosité, c'est important !
- 10 - Heureusement que mémé Georgette est là
- 11 - Léger malentendu
- 12 - Il n'y a pas d'âge pour le franc-parler
- 13 - Un livre qui met de bonne humeur
Le sens de la répartie
"Le remplaçant du maître :
- Dis donc toi, la petite brune aux yeux bleux, tu ne dois rien entendre de ce que je dis puisque tu n'arrêtes pas de bavarder. Rappelle-moi ton prénom.
Charlotte (3 ans et demi) :
- Je m'appelle Charlotte, ça fait trois fois que je te le dis et tu n'as toujours pas retenu mon prénom. Moi, je sais que tu t'appelles Rémi. Alors tu peux dire qui c'est qui n'écoute pas l'autre ?!"
Le problème des mots polysémiques
"La maîtresse :
- Les enfants je vous présente une nouvelle élève. Voici Oxana, elle vient d'un pays très loin de la France. Elle ne parle pas français car, dans son pays, les habitants n'ont pas la même langue que nous.
Kevin (4 ans), intrigué :
- Maîtresse, elle peut ouvrir grand la bouche Oxana ? Je voudrais bien voir à quoi elle ressemble, sa langue !"
Mais pourquoi apprend-on à lire ?
"La maîtresse :
- Pourquoi tu n'es pas pressé d'aller à la grande école, Justin ? Toi qui adores qu'on te lise des histoires tu pourras bientôt les lire tout seul. C'est formidable, ça !
Justin (5 ans et demi) :
- Pourquoi j'apprendrais à lire alors qu'à la maison j'ai maman pour me lire des histoires et qu'à l'école, c'est toi qui m'en lis ? C'est pas la peine !"
Faut-il toujours dire la vérité?
"Hugo a apporté un gâteau au chocolat pour son anniversaire. Il s'aperçoit que l'enseignante prend une seconde part de gâteau.
Hugo (5 ans) :
- T'es gourmande, maîtresse, c'est pour ça que tu deviens grosse.
La maîtresse vexée :
- Ce n'est vraiment pas gentil, ce que tu me dis.
Hugo :
- Peut-être, mais tu dis toujours qu'on doit dire la vérité et c'est vrai que tu grossis. Alors, je sais plus moi : tu veux que je te dise des choses gentilles ou que je te dise la vérité ?"
À quelques lettres près
"Juliette (5 ans et demi) :
- Maîtresse, hier j'ai écouté mon grand frère pendant qu'il apprenait sa leçon d'histoire et j'ai appris plein de choses. Il y a très longtemps, avant qu'il y ait les allumettes, eh bien, les hommes, ils frottaient deux... deux... ah oui, ça me revient, ils frottaient deux sexes l'un contre l'autre pour faire du feu."
Il y a des jours avec et des jours sans
"La maîtresse :
- On dirait, Louis, que tu n'as pas très envie de travailler aujourd'hui. D'habitude, tu es content de venir à l'école et tu es plus dynamique. Qu'est-ce qui se passe ?
Louis (5ans) :
- Je suis comme tout le monde. Des fois, j'ai pas envie d'aller au boulot, ça t'arrive jamais, maîtresse ?"
Il faut toujours écouter les enfants
"Mélie (5 ans et demi) :
- Maman m'a emmenée au cinéma hier. J'ai eu mal aux oreilles car le son était beaucoup trop fort. Je suis fâchée après maman car c'est à cause d'elle que j'ai eu mal aux oreilles !
La maîtresse :
- Mais enfin, Mélie, ta maman n'est pas responsable si le son était trop fort !
Mélie :
- Si, c'est de sa faute. Je lui avais dit de prendre la télécommande, mais elle a pas voulu. Si elle m'avait écouté, on aurait pu baisser le son !"
Les oreilles n'arrêtent jamais de grandir
"Journée orageuse, on entend le tonnerre gronder.
La maîtresse :
- Ne pleure pas, Lucie, tu ne crains rien, tu es en sécurité dans la classe.
Lucie (5 ans) :
- C'est le bruit que me fait peur.
Justine (4 ans), très fière d'elle :
- Moi j'ai même pas peur !
Lucie :
- Oui, mais c'est normal. Comme tu es plus petite, tu as de plus petites oreilles. Alors, tu entends moins le bruit que moi !"
La générosité, c'est important !
Elliot (4 ans) :
- Tiens maîtresse, je te donne des bonbons.
La maîtresse :
- C'est très gentil, mais ce sont tes bonbons, je ne peux pas les manger.
Elliot :
- T'inquiète pas. Je te donne que ceux que j'aime pas !
Heureusement que mémé Georgette est là
"Titouan (5 ans) :
- T'en as vu, toi, maîtresse des mammouths quand tu étais petite ?
La maîtresse :
- Non, je suis bien trop jeune pour les avoir connus. Les mammouths n'existent plus depuis très longtemps.
Titouan :
- C'est pas grave, je demanderai à mémé Georgette."
Léger malentendu
"Lina (3 ans et demi) :
- Maîtresse, papa et maman, ils ont acheté un petit chien. Il s'appelle malouk. Il est blanc avec des tâches noires. Même qu'il y a plein de chiens comme lui qu'ont joué dans un film !
La maîtresse :
- Ton chien, ce ne serait pas un dalmatien par hasard ?
Lina :
- Non, c'est pas un 'dalmatien par hasard', c'est un cent un dalmatien !"
Il n'y a pas d'âge pour le franc-parler
"Anthony (5 ans) :
- Maîtresse, t'as pas encore entendu ce que je viens de te dire ?
La maîtresse :
- Non, excuse-moi, tu peux répéter s'il te plait ?
Anthony :
- Maîtresse, t'as déjà des lunettes parce que tu vois pas bien, si en plus tu deviens sourde, va falloir que tu partes en retraite, comme mon pépé Georges !"
Un livre qui met de bonne humeur
"Maîtresse" a été écrit par Michèle Guérin, institutrice dans différentes classes de maternelles. Depuis plusieurs décennies, elle récolte les phrases rigolotes de ses élèves. Le livre, disponible aux É ditions de l'Opportun, compile pas moins de 300 perles enfantines. Si certains élèves font preuve de beaucoup d'honnêteté, d'autres misent sur des jeux de mots plutôt drôles. Quoi qu'il en soit, ce petit livre vous mettra de bonne humeur à coup sûr.