De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Raquell Guimaraes est une créatrice de mode habitant au Brésil. Cherchant a trouver des employés pour l'aider à concevoir ses modèles, elle a eu une idée peu commune. Elle a créée une société appelée "Fleur de Lotus" à laquelle vingt prisonniers brésiliens participent.
La mission qui leur est attribuée est... le tricot. Une activité peu banale et éloignée des clichés pour des repris de justice ! Cependant, participer à cette association s'avèrerait être un avantage conséquent et un espoir pour les prisonniers. Grâce au tricot, ils toucheraient un salaire équivalent à 75% du revenu minimum du Brésil.
Une passion vers la libération
De même, l'autre avantage non négligeable serait un raccourcissement de la peine encourue. Ainsi, pour trois jours de tricot, ils gagnent un jour de liberté. Un quart de la peine gagnée honnêtement est gardé sur un compte en banque qui sera débloqué à leur sortie de prison.
Un des détenus amateurs de tricot a expliqué : "cela renforce l'estime de soi de tous les prisonniers. Cela nous aide à retrouver du travail ensuite." Cette association serait donc une aide à la réinsertion pour ces hommes emprisonnés au Brésil. Le tricot peut-il comme la musique adoucir les moeurs ? Pour l'instant la question demeure.
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