De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il n’est plus question pour l’exécutif de reculer l’âge de départ à la retraite. Pour palier aux problèmes de financement des pensions, l'Etat doit trouver commencer économiser sept milliards d'euros par an d'ici 2020. Selon Les Echos, une hausse de la CSG serait l’option privilégiée par le gouvernement avec deux scénarios à l'étude. D'un coté, l'augmentation à minima de 0.2 point, de l'autre, une hausse plus élevée à 0.5 point.Il reviendra à François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault d'arbitrer entre ces deux options, les partisans d'une hausse visant à financer uniquement les retraites s'inquiétant des conséquences sur le pouvoir d'achat d'un relèvement trop marqué de la CSG, souligne Les Echos.
La CSG est l’impot qui touche le plus de monde, une hausse, à minima de 0.2 de la CSG, rapporterait jusqu’à 3.6 milliards d’euros dans les caisses de l'Etat, et une hausse de 0.5 dégagerait jusqu’à 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires. Une telle ressource financière viendrait non seulement amortir la dette sociale, mais également renflouer les caisses des branches famille et assurance-maladie de la Sécurité sociale, affirme le quotidien ."Voilà ce qu'il ne faut pas faire", a affirmé Gilles Carrez, interrogé sur l'éventuelle hausse de la CSG ce lundi matin sur France 2. Le président de la Commission des finances à l'Assemblée nationale estime ainsi que "cette nouvelle étape dans la réforme des retraites doit viser avant tout à faire des économies." Il préconise ainsi l'allongement de l'âge légal de départ en retraite, "à 63, voire 64 d'ici 5 à 10 ans", et demande la réforme des régimes spéciaux qui "coûtent chaque année à l'Etat, donc au contribuable, 10 milliards d'euros." "Une augmentation de la CSG va avoir des effets très négatifs sur l'économie, car le pouvoir d'achat détermine la consommation", conclut-il.