De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans la majorité des cas, la taxe foncière n’a pas flambé cette année. Contrairement à la taxe d'habitation, supprimée progressivement pour l'ensemble des Français dès 2023, les propriétaires ou usufruitiers d'un appartement ou d'une maison doivent toujours s’acquitter de cet impôt local. Et ce, même si le logement est loué. Selon une étude réalisée par Meilleurtaux, elle s’élève à 1220 euros par an en moyenne, soit près de 101 euros par mois, pour un couple avec deux enfants résidant dans un logement de 70 mètres carrés. Pour calculer ce montant, le courtier en crédit immobilier a analysé cet impôt local dans les 20 plus grandes villes de France. Cela correspond à 3 euros de plus qu’en 2020 (98 euros par mois) et 8 de plus qu’en 2018 (92 euros par mois). Les disparités sont toutefois grandes. À Paris, par exemple, les ménages étant dans une situation similaire paient "seulement" 745 euros, contre 1 533 euros à Montpellier.
"Votre avis de taxe foncière est consultable sur impots.gouv.fr, rubrique « Mes événements » sur la page d'accueil de votre espace particulier et aussi dans la rubrique « Documents »", rappelle le site du Service public.
La date de limite de paiement est fixée au vendredi 15 octobre à minuit pour certains contribuables.
Taxe foncière : les paiements dématérialisés doivent se faire avant le 15 octobre
Vous envisagez de régler cet impôt local par chèque ou chez un buraliste partenaire de la DGFiP ? Si le montant n’excède pas 300 euros, dépêchez-vous. Car après le 15 octobre, il sera trop tard. Les propriétaires optant pour le paiement en ligne ont en revanche jusqu’au mercredi 20 octobre à minuit. Bercy précise que le prélèvement sera effectué “sur votre compte bancaire le 26 octobre”. Si vous avez adhéré au prélèvement à échéance, ce sera aussi le cas.