De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis des années, déjà, le montant de la taxe foncière grimpe. Dans certaines villes, il atteint désormais des sommets et devrait même continuer à progresser, indique Le Parisien, qui dressait récemment la liste de toutes les métropoles françaises où le taux de cet impôt local progresse cette année. Mais force est de constater que cette hausse des frais dus aux collectivités ne dépendent pas que de la taxe mère à proprement parler. Un certain nombre d’autres impôts s’y accolent et gonflent, eux aussi, la note finale. “Ce n’est plus forcément la taxe foncière en tant que telle qui augmente, mais toutes les taxes satellites”, confirme en effet à nos confrères Pierre Hautus, directeur général de l’UNPI ; l’Union nationale des propriétaires immobiliers.
Taxe foncière : quelles sont les autres taxes “satellites” qui parasitent la facture ?
Au total, au moins quatre autres prélèvements contribuent à l’augmentation du taux de taxe foncière. En voici la liste :
- La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom), dont le montant progresse en parallèle à la hausse du coût de la collecte, est l’impôt qui alourdit le plus la somme à payer au moment de régler la taxe foncière.
- La taxe générale sur les activités polluantes peut hélas représenter une “taxe sur la taxe”, précise Le Parisien, qui explique que certaines collectivités décident d’augmenter le montant du précédent prélèvement pour compenser ce qu’elles doivent régler à l’Etat en cas d’enfouissement ou d’incinération des déchets.
- La taxe spéciale d’équipement (TSE), aussi appelée taxe Gemapi, a été instaurée dans les deux tiers des communes françaises en 2015.
- Enfin, la taxe additionnelle spéciale annuelle, visant à financer les transports en communs, pèse aussi sur le montant de la taxe foncière dans certaines villes du pays.