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Tous les ans, ou presque, il faut payer plus cher. En moyenne, la taxe foncière a progressé de 27,9% en l’espace de 10 ans, entre 2010 et 2020. La hausse est moins importante si l’on tient compte des seules cinq dernières années, informe Le Parisien sur la base des éléments du 15ᵉ observatoire national des taxes foncières de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Elle s’établit alors à + 11,4%. Dans un cas comme dans l’autre, les chiffres ont de quoi faire tourner la tête des contribuables.
Cependant, poursuivent nos confrères, il s’agit d’augmentations moyennes. Cela signifie mécaniquement qu’elles dissimulent d’importantes disparités entre les différentes villes de France, dont certaines se retrouvent indubitablement à payer plus cher que d’autres. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama.
Taxe foncière : peut-on légitimement espérer un coup d’arrêt à la hausse ?
Hélas pour les Françaises et les Français, cette tendance à la hausse pourrait durer. Et pour cause ! Elle résulte, pour partie, de la suppression de la taxe d'habitation. "Cela participe à la diminution de l’autonomie fiscale des collectivités locales. Des impôts sont remplacés par des dotations de l’État qui ne compensent pas totalement le manque à gagner", explique en effet André Robert, délégué général de l’Association des petites villes de France contacté par le quotidien francilien.
Une situation d’autant plus effrayante pour les propriétaires bailleurs qu’ils ne profitent pas nécessairement autant des gains liés à la suppression de la taxe d’habitation - puisqu’ils cumulent forcément la possession de plusieurs biens immobiliers.
Au total, le montant récolté dans le seul cadre de la taxe foncière en 2020 atteint 35,3 milliards d’euros. En hausse de 50% sur 10 ans.