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Pour les propriétaires, l’inflation n’est pas la bienvenue. L’indice des prix à la consommation peut en effet constituer un véritable faux ami pour eux. Car ce dernier, dont les premières estimations pour novembre viennent d’être publiées par l’Insee, leur permet certes de relever leurs loyers - l’indice de référence des loyers (IRL) étant calculé à partir de la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l'évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers – mais est aussi porteur de mauvaises nouvelles. Il sert en effet aussi à la réévaluation annuelle des valeurs locatives, sur lesquelles sont calculées les taxes foncières.
Taxe foncière : elle devrait augmenter en 2022
Problème, l’évolution de cet indice sur les derniers mois (+2,6% sur un an en octobre) devrait faire progresser l’IRL dès le début de l’année 2022. S’il est encore trop tôt pour savoir dans quelles proportions, ce retour de l’inflation devrait se traduire par une hausse des impôts locaux.
D’après les résultats provisoires publiés ce mardi 30 novembre par l’Insee, l’indice est bien plus élevé que l’an dernier : +3,4%. Certes, ces chiffres ne seront consolidés qu’en décembre ; néanmoins, cela signifie que l’an prochain, les valeurs locatives seront revalorisées a minima de +3,4% en France. C’est la plus grosse augmentation depuis le début du siècle ! Comme le note Capital, votre taxe foncière pourrait donc bondir de 3,4 points, mis à part si votre collectivité décide de réduire son taux, ou que le gouvernement décide d’intervenir.
Rappelons qu’entre 2010 et 2020, le montant moyen de la taxe foncière a flambé de près de 28%. Selon le dernier Observatoire des taxes foncières produit par l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), cette hausse est trois fois supérieure à l’inflation et à celle des loyers sur la même période.