De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au niveau local, les élus avaient jusqu'au 15 avril pour voter leur budget, et c'est chose faite. Selon Philippe Laurent, président divers droite de la Commission des finances à l'Association des Maires de France a expliqué au Figaro que "globalement, les maires ont choisi de ne pas relever en 2012 les taux de la taxe d'habitation et des deux taxes foncières, sur le bâti et le non-bâti".
Ainsi, les grandes villes de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Grenoble, Nantes, Nice, Rennes et Bordeaux ont choisi de conserver un taux d'imposition identique. C'est également le cas pour des villes plus petites, comme Perpignan, Orléans ou Sens.
Certaines communes ont même fait le choix de baisser ces impôts locaux. Il en va ainsi à Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue parisienne, ou à Châtillon-sur-Seine, en Bourgogne.
Mais une hausse pour tout le monde de 1,8%...
Les élus départementaux empruntent la même voie. L'Assemblée des Départements de France explique ainsi que "la majorité des conseils généraux a gelé en 2012 les taux de la taxe foncière sur le bâti. Et la plupart des conseils généraux qui les ont augmenté l'ont fait modérément, entre 1% et 2%".
Mais certains ont tout de même fait le choix d'une plus lourde augmentation, comme le Maine-et-Loire (+ 5,1%) ou la Haute-Garonne (+ 2,8%).
Seulement, les Maires et les Conseils généraux ne sont pas les seuls à influer sur les taxes immobilières. Certains hausses sont votées sur le plan national par le parlementaires. C'est le cas pour les bases locatives, auxquelles les députés ont choisi d'appliquer une hausse de 1,8% en 2012. Ainsi, pour un ménage vivant dans une localité où le Maire et le Conseil général ont voté un maintien du taux d'imposition immobilière, les impôts locaux augmenteront tout de même de ces fameux 1,8%.