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Un jour très attendu. Cette année, l’Association des contribuables associés a fixé la date de la libération fiscale à ce lundi 24 juillet. Cette journée marque en effet le moment à partir duquel les Français commencent à travailler pour eux-mêmes et non plus pour l’Etat. En d’autres termes, le moment à partir duquel le salaire des contribuables ne sert plus à financer les dépenses publiques. Et bonne nouvelle : cette année, la date a été avancée de deux jours par rapport à 2016 ! Notons cependant que malgré tout, les Français continuent de travailler en moyenne six mois de l’année pour l’Etat. Un chiffre d’autant plus rageant qu’en moyenne, dans les autres pays européens, la date la libération fiscale a lieu le 22 juin, soit près d’un mois plus tôt qu’en France.
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La libération fiscale contestée
Un écart qui, selon l’OCDE, s’explique notamment parce que la France est "championne" en matière de dépenses publiques. Celles-ci représentent en effet 56,5% de son PIB. "La France dépense beaucoup trop pour sa sphère publique, et ce poids de la dépense se traduit par un matraquage fiscal gigantesque pour les contribuables", commente Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, interrogé par Le Figaro. Le quotidien souligne également qu’il est toutefois réducteur de se "contenter d’analyser la situation française par le prisme des prélèvements", sans tenir compte "du niveau de service fourni par les pouvoirs publics avec le produit des impôts".
En vidéo - La libération fiscale expliquée en quelques minutes