De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Chômage partiel, primes de soutien à la consommation, chèques-vacance, aides aux soignants et aux cyclistes… Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement multiplie les gestes à l'attention des Françaises et des Français. Il s'agit après tout de soutenir l'économie en dépit du ralentissement mécanique imposé par la CoVid-19 ! Pour endiguer l'épidémie, l'Etat a d'ailleurs engagé plus d'argent qu'il n'était légitime d'espérer, compte tenu des dépenses précédemment décidées sur d'autres chantiers essentiels, comme l'expliquait Planet en avril 2020. Déjà à l'époque, tout cela se comptait en milliards d'euros.
Depuis, l'exécutif a annoncé des dépenses plus importantes encore. Après sa nomination à Matignon, Jean Castex a décidé d'un plan de relance dont le montant est fixé à 100 milliards d'euros. De quoi creuser davantage les déficits, soulignent les lecteurs de Ouest-France, qui ont pu interroger Gabriel Attal à ce sujet. Le porte-parole du gouvernement répond en long, en large et en travers sur la question des finances de l'Etat.
Qui va payer pour le plan de relance ?
C'est que les lecteurs du quotidien régionale craignent visiblement d'être forcés de payer. Le ministre a tenu à clarifier. "Nous avons fait le choix de répondre à la crise quoi qu'il en coûte", a-t-il d'abord affirmé, avant de rappeler combien l'Etat est venu au secours des Françaises et des Français comme des entreprises de l'Hexagone. "Sans cela, nous aurions eu des faillites à gogo", insiste-t-il. Avant d'assumer, sans dire précisément qui paiera…
Dès lors la question persiste : faudra-t-il se serrer la ceinture ? Les impôts vont-ils
Quelle hausse des impôts faut-il craindre ?
"L'Europe nous apporte 40 des 100 milliards du plan de relance", finit tout de même par expliquer Gabriel Attal, après une seconde question sur le financement du plan de relance. "Ce ne sera pas de l'argent qu'elle prendra sur les participations des Etats. Elle va se créer de nouvelles ressources. En faisant payer leurs impôts aux géants du numérique, par exemple", avance-t-il ensuite.
Et lui d'insister : les impôts concernant les particuliers ne devraient pas augmenter. Quand bien même il reste 60 milliards d'euros à trouver…
"Emmanuel Macron s'était engagé en 2017 à maintenir les dotations aux collectivités. Cet engagement sera tenu jusqu'à la fin du quinquennat. Et il n'y aura pas d'augmentation d'impôts tant qu'ils sera président de la République", affirme-t-il.
Mieux ! Il promet même… des baisses.
Vos impôts vont-ils baisser ?
Emmanuel Macron, rappelle-t-il, avait promis de baisser les impôts. "Ils ont diminué de 45 milliards en trois ans", fait aujourd'hui valoir le porte-parole du gouvernement, qui est formel : "Ça va continuer".
Pas de quoi rassurer tous les lecteurs de Ouest-France, qui envisagent mal une baisse des ressources de l'Etat quand il reste des dizaines de milliards d'euros à trouver pour le seul plan de relance. Ils craignent donc un retour de l'austérité. Mais là encore, Gabriel Attal a la réponse : vos enfants paieront.
"Nous allons nantir la dette : nous ferons en sorte de la rembourser à très long terme, avec les fruits de la reprise économique", a-t-il indiqué.