
Alors que le mois d’avril s’achève sur un temps sec et chaud, la France s’apprête à vivre une journée du 1er mai particulièrement chaude. Plusieurs départements devraient franchir la barre des 27 °C....
C'est une grande première. En 2020, après la mise en place du prélèvement à la source, certains contribuables n'auront plus à remplir de déclaration de revenus. Sur l'ensemble des Françaises et des Français éligibles à l'impôt, quelques 12 millions de foyers fiscaux n'auront pas de démarche particulière à entreprendre cette année, rappelle le Journal du Net.
Sont d'office exclus toutes celles et ceux qui ne sont pas domiciliés en France mais qui conservent des sources de revenus - ou une habitation - provenant de l'Hexagone, souligne le pure player.
Mais alors, qui pourra profiter de cette simplification des démarches voulues par l'exécutif ? Le gouvernement a précisé, en détail, les conditions qu'il faut remplir pour ne pas avoir à s'occuper de sa déclaration.
Il faut donc :
Pour tous les autres, la déclaration d'impôts demeure tout aussi indispensable qu'elle pouvait l'être en 2019, explique le titre de presse. Celles et ceux qui optent pour une déclaration papier devront pouvoir justifier de leur incapacité à la faire en ligne et devront aussi la déposer avant le 14 mai 2020. Pour les autres, selon la zone, la date limite varie du 19 mai à minuit au 2 juin à minuit.
"Le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) est remplacé par une prime, dès le 1er janvier 2020 pour les ménages modestes", rappelle d'entrée de jeu le portail officiel de l'Economie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics, qui revient en détail sur les évolutions concernant la fiscalité des particuliers en 2020. Le site du ministère cite également l'article 15 de la loi finance 2020, qui précise en long, en large et en travers toutes les évolutions que les contribuables concernés devraient retenir.
Par ailleurs, le CITE sera également transformé pour les autres foyers, moins vulnérables financièrement, à partir de 2021. Dans tous les cas, les modalités propres aux versements sont mécaniquement adaptées puisqu'il est dorénavant placé sous condition de ressource, comme le rappelle le quotidien Les Echos.
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Fin 2018, en pleine crise des "gilets jaunes", le chef de l'Etat décidait d'introduire la prime Macron. Cette dernière ne pouvait excéder 1 000 euros et pouvait être versée, sur décision de l'employeur, à tout salarié dont la rémunération était inférieure à trois fois le smic, rappelle France Info.
Cette prime qui, en 2019, a connu un succès considérable puisque 400 000 entreprises ont décidé de l'accorder à leurs salariés. C'est peut-être pour cela que l'exécutif a décidé de la renouveler cette année. Pour autant, explique le site d'information, il est fort probable que celle-ci soit moins appréciée cette année parce qu'elle oblige les entreprises à signer un accord d'intéressement avec leurs employeurs. Ce qui correspond, concrètement, à les associer financièrement aux performances de la société.
Comme chaque année, le barème de l'impôt sur le revenu a été revu en fonction de l'inflation, qui s'établissait à 1% au moment de la mesure prise en compte par l'exécutif, mais il a aussi été pensé pour répondre à la promesse formulée par Emmanuel Macron.
En 2020, comme tous les ans le barème de l'impôt sur le revenu compte 5 tranches. Elles correspondent aux valeurs suivantes :
"Plus personne ne la paiera", promettait le président de la République, en début de mandat. "On la supprimera en trois bouts", a-t-il ensuite ajouté, rappelle BFMTV. Il parlait à l'époque d'un impôt qu'il qualifiait d'"injuste socialement" : la taxe d'habitation.
Cette dernière, indique le portail officiel du ministre de l'économie doit être supprimée pour 80% des ménages en 2020. "Pour les 20% des ménages restants, la réforme se fait par étapes : gel des taux en 2020, -30% en 2021, -65% en 2022, suppression en 2023. Un mécanisme de compensation à l'euro près pour les collectivités locales est prévu", écrivent les équipes de Bercy.