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Acheter neuf ? Cela se fait plus rare qu’auparavant. Moins de 100 000 transactions de ce type ont eu lieu l’an dernier selon les chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) dans un bilan annuel publié le jeudi 15 février 2024. En cause notamment : des prix qui restent très élevés.
Un contexte économique particulier
Cela s’explique d’une part à cause du prix de la construction, soumis à l’inflation qui touche tous les secteurs économiques ; d’une autre en raison de la hausse des taux d’intérêt qui a limité le recours aux emprunts.
Des signes encourageants laissent entrevoir une baisse de ces taux, ce qui permettrait d’ouvrir davantage de possibilités pour acheter un bien immobilier à crédit. Ainsi, des prêts à 30 ans recommencent même à être offerts par les établissements bancaires.
Des différences selon les régions
Cependant « La crise alimente la crise : la baisse des ventes constatée aujourd'hui conduit au gel ou à l'abandon d'opérations nouvelles. Une pénurie de logements se profile à moyen terme », estime même Pascal Boulanger, Président de la FPI France », cité par MoneyVox. Cette situation de pénurie se retrouve aussi dans la location où il est difficile de trouver un logement, notamment dans certaines villes.
Dans ce contexte, des promoteurs ont commencé à baisser leurs prix afin de trouver malgré tout des acquéreurs. Ces décisions se sont pas prises de façon uniforme dans l’Hexagone, ainsi les prix à la vente des appartements neufs ont augmenté de plus de 33% à Brest entre le dernier trimestre 2022 et 2023. Mais, à l’inverse, des baisses de prix sont constatées dans plusieurs agglomérations. Découvrez les 10 métropoles où les baisses sont les plus importantes dans le diaporama ci-dessous.