De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril. Après de nombreuses attaques sur le respect des données personnelles de ses utilisateurs, Facebook est à nouveau pointé du doigt par une étude commandée par la Commission de la protection de la vie privée, publiée fin mars.
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Selon l’enquête réalisée par des chercheurs de l’université de Louvain et de la Vrije Universiteit de Bruxelles, le réseau social américain effectuerait un suivi illégal des activités de ses utilisateurs à l’aide de modules gardant une trace de chaque action effectuée sur Internet. "Quand un utilisateur logué sur Facebook visite un site contenant des plug-in sociaux, Facebook reçoit l'identifiant Facebook de l'utilisateur, l'identifiant de son navigateur et l'URL de la page visitée", précise le rapport, repris par lemonde.fr.
Des accusations rejetées par Facebook
Et chose plus alarmante encore, les internautes qui n’auraient pas de compte Facebook mais qui auraient consulté une page libre d’accès sur le réseau social seraient eux aussi concernés. "Il suffit de consulter une page du réseau social, accessible sans inscription, pour que des cookies soient installés", rapporte le site d’information.
Face aux accusations, la direction du réseau social a rapidement réagi, affirmant que le rapport remis à la Commission de la protection de la vie privée contenait plusieurs erreurs et assurant avoir voulu prendre contact avec les chercheurs à l’origine de l’étude, sans succès.
Ce que démentent ces derniers. "À ce jour, nous n'avons pas été contactés par Facebook, ni reçu de demandes de rendez-vous. Nous ne sommes pas étonnés que Facebook ait une vision différente de la façon d'appliquer les lois européennes sur la protection des données", ont-il répondu, interrogés par le quotidien The Guardian.
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