De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le coût de vie étudiante n’a cessé d’augmenter depuis 2002 et 2013 n’échappe pas à cette triste règle. D’après les récentes enquêtes publiées par les deux principales organisations étudiantes (l’Unef et la Fage), une augmentation de 1,6% est en effet à prévoir cette année, soit 1,5 fois l’inflation. L’Unef explique notamment cette hausse par l’augmentation des dépenses liées au logement (assurance, électricité) et aux frais dits obligatoires comme les frais d’inscription à l’université et la cotisation à la Sécurité sociale. Toujours d’après la première organisation étudiante, ces frais auraient progressé de 1,6% en 2013 et de 35% sur les dix dernières années.
Les étudiants renoncent à certains soins médicauxConcrètement, les étudiants qui n’habitent pas chez leurs parents devront débourser entre 10.500 et 15.500 euros cette année pour financer leurs études. Une somme d’autant plus importante que, comme le souligne l’Unef, les étudiants peuvent de moins en moins faire appel à l’aide de leur famille et ce, à cause de la crise. Dans les cas les plus difficiles, nombre d’étudiants sont contraints de mettre un terme à leurs études supérieures ou décident de renoncer à certains soins médicaux. "Le mois de septembre sera une nouvelle fois synonyme de sacrifices et de difficultés financières" pour les étudiants et leurs familles, a ainsi commenté dans un communiqué le président de la Fage, Julien Blanchet avant de déplorer : "Le diplôme reste un rempart contre le chômage, mais encore faut-il y avoir accès".
Et alors que le gouvernement a annoncé cet été une refonte du système des bourses étudiantes, l’Unef souligne que seul 5% des étudiants verront le coût de leur vie diminuer cette année tandis que pour les 75% d’étudiants non-boursiers, l’augmentation du coût de la vie s’élèvera à 1,9%.