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"500 millions" d’euros par an. C’est ce que vont rapporter "les péages de transit" imaginés par le ministère de l’Ecologie de Ségolène Royal afin de remplacer l’écotaxe. Un nouveau système qui rend perplexe. Et pour cause, il va rapporter deux fois moins que la taxe initiale, laquelle devait permettre à l'Etat de 1,15 milliard d’euros.
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La Bretagne épargnée
Les "péages de transit" vont être positionnés sur "les grands axes de transit sur lesquels circulent plus de 2.500 camions par jour", a indiqué la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal. Et cette dernière a mis en avant le fait que ce nouveau dispositif épargne la Bretagne, région qui s'était embrasée avec les "bonnets rouges contre l'écotaxe.
Si cette taxe va rapporter moins à l'Etat, la suspension de la première écotaxe aura un coût supplémentaire, réduisant davantage le rendement du nouveau dispositif. En effet, l’Etat français reste débiteur de la société Ecomouv’, l'entreprise chargée de récolter la première écotaxe : les 250 millions d’euros initialement dus chaque année à la société seront renégociés. Sur France Info ce lundi, le ministre des Finances, Michel Sapin, a expliqué que la société serait maintenue dans le processus de collecte de la taxe, se laissant tout de même le droit de nationaliser la société pour obtenir plus de transparence. "Le contrat sera forcément renégocié et l’œil de l’Etat sera présent, nous verrons s’il est nécessaire de rentrer au capital pour surveiller la bonne gestion de la perception de l’impôt", a-t-il ainsi expliqué. Une disposition qui coûterait encore de l’argent à l’Etat, la société étant détenue à 70% par le groupe italien Atlantia.
Tandis que le nouveau dispositif sera opérationnel à partir du 1 er janvier prochain, les collectifs "anti-écotaxe", pas franchement convaincus par ces "péages de transit", comptent se mobiliser. Une manifestation est d’ores et déjà prévu le samedi 5 juillet, jour des premiers départs en vacances.
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