De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est la gendarmerie qui tire la sonnette d’alarme. Les habitants du Nord et du Pas-de-Calais font actuellement face à une tentative d’escroquerie à la carte vitale, rapporte France 3 Hauts-de-France. Les malfrats qui cherchent à vous voler usurpent l’Assurance maladie et contactent leurs victimes directement par mail. Dans le corps de texte, ils expliquent alors qu’il est important de renouveler sa carte vitale chaque année. Puis, ils invitent les particuliers à cliquer sur le lien compris dans l’e-mail pour en demander automatiquement une nouvelle.
D’après la gendarmerie du nord, il faut être extrêmement vigilant à la réception d’un pareil message. Surtout, il ne faut pas cliquer sur lien et, dans l’idéal, penser à supprimer le mail envoyé par les escrocs.
C’est loin d’être la première fois qu’une telle méthode est déployée par des malfaiteurs pour détrousser les autres. En novembre 2018, l’Assurance maladie mettait déjà en garde les usagers, rappelle Le Figaro. À l’époque, le lien du mail renvoyait vers un formulaire permettant, là encore, l’obtention d’une nouvelle carte vitale. Les Françaises et les Français qui cliquaient devaient alors renseigner de nombreuses informations : personnelles, médicales (telles que le numéro de sécurité sociale), mais aussi financières puisque les escrocs demandaient aussi les coordonnées bancaires.
Arnaque à la carte vitale : que faut-il faire si vous recevez le mail ?
En 2018, l’Assurance maladie avait fait savoir qu’elle ne demandait jamais de tels éléments à ses usagers. Elle avait d’ailleurs rappelé qu’il n’existait pas de nouvelle carte vitale, en dépit des capacités des escrocs à imiter les documents officiels. Le mail était effectivement un faux.
En cas de réception, explique la gendarmerie du Nord, il faut prévenir le fournisseur d’accès internet et lui signaler le message malveillant.
Celles et ceux qui ont répondu à l’e-mail doivent en revanche porter plainte. Il est aussi possible de le signaler sur le site internet-signalement.gouv.fr.