Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Votre niveau de vie est en berne ? Vous n’êtes pas le seul : selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les ménages français ont perdu 230 euros par an de pouvoir d’achat entre 2008 et 2015, soit 1610 euros en 7 ans.
Heureusement, certains placements permettent d’obtenir un complément de revenus réguliers. A condition d’être prêt à endosser un minimum de risque, c’est du côté de la bourse que l’on trouvera la meilleure perspective de revenus complémentaires en 2015.
Les sociétés françaises sont généreuses avec leurs actionnaires. A elles seules, les sociétés du CAC verseront près de 40 milliards à leurs actionnaires d’ici au 31 janvier prochain. Malgré la crise, le taux de distribution des stars de la cote, c’est-à-dire le montant des dividendes rapporté à leurs bénéfices, est encore proche de 50%. Jadis annuels, ces dividendes sont de plus en plus versés sous forme d'acomptes semestriels, à l’américaine. Ils sont imposés dans le cadre de l’impôt sur le revenu. Historiquement, Total, Sanofi, GDF Suez, EDF et BNP Paribas figurent parmi les sociétés chouchoutant le plus leurs actionnaires. Pas sûr que Total, éprouvé par la chute du prix du pétrole, tienne ce rythme en 2015.
Augmentation de dividendes
Selon le Crédit Suisse, certaines sociétés ont prévu d’augmenter leurs dividendes cette année dont la Deutsche Post, Pirelli, Adecco, et le Britannique BT. En termes sectoriels, la banque recommande notamment les éditeurs de logiciels (Microsoft, Oracle, etc.), la pharmacie (Novartis, Sanofi…), les équipementiers automobiles (Faurecia, Valeo…) et les banques de détail (Crédit Agricole, Société Générale…).
Les Sicav obligataires à revenus peuvent aussi fournir un complément de revenus à condition d’opter pour un OPCVM à visée internationale. Le principal avantage de ces véhicules d’épargne est de stocker des obligations étrangères, plus lucratives que celles de la zone euro. Les stocks de titres sont renouvelés en permanence, ce qui permet de profiter d’une éventuelle hausse des taux. Les meilleurs produits de la catégorie offrent 4 à 5% de rentabilité annuelle. Les coupons sont imposés à l’impôt sur le revenu et soumis aux prélèvements sociaux.
Certains livrets bancaires comme alternative
Autre alternative, certains livrets bancaires délivrent jusqu’à 4% de rentabilité brute en utilisant des artifices promotionnels, mais la moyenne du marché se situe plutôt autour de 2/2,5%. Comme ceux des comptes à terme, les revenus des livrets non réglementés sont assujettis à l’impôt sur le revenu.
Si vous préférez l’immobilier à la bourse, tournez-vous vers les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) axées sur la distribution. En 2013 (derniers chiffres disponibles) elles ont affiché un taux de distribution moyen de 5% avec une pointe à 5,45% pour les SCPI diversifiées. Investies dans la pierre d’entreprise (bureaux, commerces…), ces SCPI diversifiées, dont les investisseurs acquièrent des parts, versent leurs revenus trimestriellement. Fiscalement, elles sont réputées "transparentes". En clair, les porteurs de part déclarent directement ce qu’ils empochent dans le cadre de leur déclaration de revenus.
Si vous abhorrez le risque et recherchez une formule 100% sécurisante, tournez vous vers le PEL. Avec lui, vous pouvez miser sur un taux de rémunération de 2% (depuis le 1er février 2015) acquis au bout de 2 ans d’immobilisation des fonds. Petit bémol : les intérêts sont soumis aux cotisations sociales (15,5%). Mais, malgré cette ponction, le PEL offre une rémunération supérieure à celle du livret A (1% net).