Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’est là l’une des étapes charnières de la carrière de tout salarié. Le départ à la retraite se doit d’être préparé, au risque sinon de ne pas pouvoir sereinement couler ses vieux jours. Force est de constater qu’il y a à faire ! Le chemin vers la cessation d’activité, ainsi qu’a déjà pu l’expliquer Planet, est semé d'embûches en tout genre. Il arrive même qu’un travail mené de main de maître résulte sur une pension minorée en raison d’une erreur qui n’est pas du fait de l’assuré… Pour s’éviter toute mauvaise surprise, il convient donc de mettre toutes les chances de son côté.
L’épargne retraite, déjà évoquée à plusieurs reprises dans nos colonnes, est l’une des sécurités sur laquelle peuvent compter les futurs assurés. En 2019, la loi PACTE a d’ailleurs réformé ce secteur ; remplaçant les anciens produits que sont les PERCO ou les Madelins, entre autres, par le Plan d’épargne retraite (PER). Il s’agit d’un outil puissant, quoique occasionnellement contesté, qu’il convient de choisir avec attention. Mais comment savoir si l’on fait bonne route ?
PER : comment savoir lequel choisir ?
Avant toute chose, il importe de rappeler ce qu’est le PER. Il s’agit d’un produit d’épargne regroupant trois enveloppes distinctes (PERIN, PERECO, PERO). Il est accessible à tous, indépendamment de la situation professionnelle ou de l’âge et permet à l’épargnant de déduire de son revenu imposable les montants versés pour préparer sa retraite. Il faudra cependant payer l’impôt en sortie, note TacoTax.
Le choix du PER repose donc à la fois sur le projet exact du futur retraité, mais aussi sur les frais que peuvent engendrer un tel placement. Enfin, il faut aussi comparer les établissements jusqu’à trouver le bon contrat. Explications.
Bien choisir son PER : quel est votre profil épargnant ?
Le profil investisseur de l’épargnant jouera mécaniquement dans le choix ou non de son futur PER. Et pour cause : l’argent placé, rappelle le site spécialisé TacoTax, demeure bloqué jusqu’à la retraite. Certaines situations permettent cependant sa récupération anticipée, parmi lesquelles les cas de figure suivants :
- Le décès du conjoint
- L’acquisition d’une résidence principale, tant dans le cadre d’un PER individuel que dans celui d’un PER collectif, ce qui peut constituer des arguments en leur faveur précisément
- La situation de surendettement
- Le départ à la retraite précoce en raison d’une liquidation judiciaire
Pour l’essentiel,ces situations s'avèrent difficiles à prévoir. Pour autant, il peut être utile d’opter pour le plus souple des formats PER, si l’immobilisation des sommes investies inquiète.
Demeure ensuite la question des frais, qui peuvent se montrer nombreux. D’une façon générale, les frais de gestions sont réglés à l’année et peuvent représenter jusqu’à 1,5% de l’encours. Ils tombent rarement sous la barre des 0,60%. De même, des frais d’arbitrages sont régulièrement prélevés lors d’un passage d’un support à l’autre. Dans les cas les plus chers, ils atteignent jusqu’à 1% du montant que vous aurez fait transiter. D’autres s’appliquent à chaque versement effectué sur le PER. Ceux-là grimpent généralement jusqu’à 5%. Pour autant, certains établissements permettent de les négocier et d’autres les offrent. Soyez vigilants.
Bien choisir son PER : comment identifier le bon établissement ?
Rappelons d’abord que toutes les banques ne permettent pas la souscription d’un PER. Certains établissements en ligne font encore l’impasse sur ce produit d’épargne retraite. Ceci étant dit, il faut aussi souligner qu’il est possible de passer par d’autres interlocuteurs que les établissements bancaires. Pensez à toquer à la porte des assureurs, des organismes de prévoyances ainsi qu’à celle des gestionnaires d’actifs ou des mutuelles. Des simulateurs existent pour comparer les performances de leurs différents produits.