Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
C'est une arnaque qui sévit depuis plusieurs années. En 2016, le quotidien L'Est Républicain relatait l'histoire d'une habitante de Maîche, dans le Doubs, victime de l'arnaque dite à la pomme. Un procédé évidemment bien rodé.
Concrètement, un jeune vendeur à l'air très sympathique vient démarcher sa victime à domicile, lui proposant des pommes et autres fruits et légumes, en insistant bien sur leur origine biologique et en faisant goûter ses produits.
Mais le piège se referme. Il propose en effet la vente de 65 pommes à sa potentielle victime, qui se laisse avoir par sa gentillesse et surtout son insistance. Or, ce n'est pas 65 pommes qui sont livrées mais 65 kilos de pommes… Avec une facture salée : 600 euros à régler.
Une fausse date sur le bon de commande
"Pourquoi céder et payer ? 'Je ne saurais pas vous répondre, j'étais prise de court, mon jugement altéré', regrette la cliente déstabilisée. 'Néanmoins une heure après, j'ai téléphoné au numéro indiqué'. Déjà loin, le margoulin décroche, mais fait la sourde oreille", précise L'Est Républicain.
Cela va même encore plus loin puisque le vendeur a inscrit une fausse date sur le bulletin de commande pour que la victime ne puisse pas utiliser le délai de rétractation de quatorze jours prévu par la loi.
Afin d'éviter au maximum ce type d'arnaque, il est important de rappeler de toujours bien se renseigner sur le vendeur et sa société avant de signer un contrat ou un bon de commande.
Attention : cette arnaque fait son grand retour
C'est de nouveau l'Est Républicain qui tire la sonnette d'alarme. De nouvelles personnes ont été les cibles de cette arnaque. Une habitante du Territoire de Belfort anonyme a reçu la visite de l'un de ces escrocs. "Il y a déjà un gars qui vient seul, en porte-à-porte, en se présentant comme un producteur local. Il dit qu'il vient de mettre des pommes de terre nouvelles en filets, parle sans cesse, et dès qu'il sent qu'on accroche, ses deux complices débarquent avec une camionnette", confie la mère de famille au quotidien régional.
En un rien de temps, la femme se retrouve avec 116 kilos de marchandises dans son garage, assortis d'une facture de 400 euros. "J'étais entourée des trois personnes, et je n'ai pas osé dire non. Franchement, même maintenant, je ne comprends pas comment j'ai pu être aussi naïve", avoue la résidente du Territoire de Belfort.