La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ils sont prêts à tout pour vous dépouiller. Tant et si bien que les escrocs n’hésitent plus à vous attaquer directement dans l’enceinte des supermarchés ! C’est peu ou prou ce qui est arrivé à une octogénaire en mars dernier, indique Pleine Vie. La vieille femme, qui habite en bordure de Perpignan, a été victime d’une tentative d’escroquerie alors qu’elle allait faire ses courses.
Une fois arrivée au moment de régler, elle décide de le faire par chèque, ignorant qu’elle et son compagnon ont d’ores et déjà été repéré par un groupe d’arnaqueurs. Le paiement se déroule sans anicroche et les deux retraités s’en vont alors pour rentrer chez eux. C’est à ce moment-là que les malandrins vont s’en prendre à eux, raconte-t-elle dans les colonnes du journal local L’Indépendant.
Arnaque au supermarché : la fourbe tactique des escrocs
"Nous partons, et alors que nous sommes sur la pénétrante pour rentrer chez nous, on s'aperçoit qu'une Megane nous suit en faisant des appels de phare et en donnant des coups de klaxon. Mon mari dit qu'ils n'ont qu'à doubler, mais en fait on se rapprochait de notre domicile et la voiture continuait à nous suivre, alors on a fini par s'arrêter sur le bas-côté", détaille-t-elle d’abord avant de narrer précisément ce qu’il s’est passé. Une femme, “qui se présente comme la directrice du supermarché” sort de l’autre voiture qui vient aussi de se garer. Elle prétend alors "que le magasin a un bug informatique et que tous les chèques sont refusés, et qu'elle a donc passé sa matinée à courir après tous les clients qui réglaient ainsi".
Qu’à cela ne tienne ! La retraitée est prête à payer. On lui demande d’abord la somme en pièce, ce qu’elle ne peut avancer faute des les avoir sur elle. La femme lui propose donc de payer par carte. Elle accepte."Je n'aurais pas dû, mais je l'ai fait, et j'ai tapé mon code, sur ce qui m'a semblé être un clavier de téléphone mais je n'y voyais pas bien", déplore-t-elle aujourd’hui.
Seulement, poursuit-elle encore, la transaction ne fonctionne soit disant pas.La prétendue directrice les accuse donc, elle et son compagnon, de vol. Elle dit qu’elle va appeler la police. "Je ne me suis pas démontée, je lui ai dit de le faire, et qu'on les attendrait ici", assène alors l’octogénaire. Il n’en faudra pas plus pour que l’arnaqueuse s’en aille. Mais la retraitée s’inquiète pour d’autres… Et elle de conclure : "Elle avait un tel aplomb, j'ai peur que d'autres ne se fassent avoir".