De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les retraités les plus modestes peuvent se réjouir. La "prime inflation" de 100 euros, promise le 21 octobre dernier par Jean Castex pour faire face à l’explosion des prix de l’énergie, a bien été inscrite au sein du projet de loi de finances rectificative (PLFR), présenté ce mercredi 3 novembre en conseil des ministres. Les Français percevant moins de 2 000 euros net par mois (salaire médian en France) pourront en bénéficier. Elle sera versée entre décembre 2021 et février 2022, selon leurs profils (salariés, retraités, etc.).
Si, au départ, le plafond d’éligibilité était un peu plus bas pour les retraités (1 943 euros net par mois au lieu de 2000 euros), l’exécutif a revu sa copie.
Indemnité inflation : le même plafond pour tous
Selon les informations communiquées par Matignon vendredi dernier, le taux de contribution sociale généralisée (CSG) devait être retenu pour les retraités. Ceux soumis à la CSG à taux plein (8,3%), dont le revenu fiscal de référence atteint ou dépasse 23 147 euros (ou 1 943 euros net par mois) auraient alors été pénalisés. 29,5% des retraités y sont assujettis, soit 4,3 millions de personnes, d’après les chiffres de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).
Comme annoncé dans un dossier de presse ce mercredi 3 novembre, le gouvernement a finalement décidé de se baser sur le même seuil pour tous. "L’indemnité inflation sera versée aux bénéficiaires du minimum vieillesse ou d’une pension de retraite inférieure à 2 000 euros net par mois résidant en France, et qui n’étaient pas en activité au mois d’octobre". Le niveau de la pension perçue en octobre 2021 fera foi.